L'homme qui ne déçoit jamais !

Tant qu'il pourra shifter

Malheureusement, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. En 2000, il dispute deux courses puis il participe à une séance d'essais destinée à le familiariser avec la nouvelle ZX-7. À la suite d'un problème mécanique, il se fracasse contre un mur de béton après avoir effectué seulement quatre tours de piste. Bilan: une cheville brisée et une saison compromise même si, courageusement, il pointera de nouveau son casque sur la grille de départ pour la dernière manche. Alors qu'il utilisait encore des béquilles pour marcher, Francis termina 6e de la course. Comme il le dit lui-même, sa cheville n'a récupéré que 50 % de sa mobilité, mais c'est assez pour shifter! Après Honda et Kawasaki, il revient à ses premières amours, avec Suzuki. Rappelez-vous, la JR50 de son enfance. En janvier 2001, il est intégré à Fast Compagny (le team Suzuki Canada). Dès la première qualification, il renoue avec cette mauvaise habitude de chuter lourdement. Bassin cassé, il remonte en selle dès le lendemain pour disputer la course. Par chance, la manche suivante aura lieu trois semaines plus tard. Ce répit lui permet de mener une convalescence régénératrice et, fidèle à sa réputation de ne jamais décevoir, il termine deuxième tant en Open canadien qu'en Superbike. Le bilan de l'année passée confirme que si Francis Martin frottera sûrement encore son cuir sur l'asphalte, sa vélocité lui permettra de briller au plus haut niveau. Il chute à la première et à la dernière course de la saison pour finir 3e en Superbike et remporter l'Open.