Je suis donc content de voir que le sport de la moto devient de plus en plus familial. Les jeunes qui y sont habitués à un très jeune âge ont de fortes chances de devenir de grands adeptes plus tard dans leur vie. C'est une bonne nouvelle, car plus il y aura de motocyclistes sur la route, plus le public sera sensibilisé au phénomène et moins il devrait y avoir d'accidents. On sait tous par ailleurs qu'une moto consomme moins d'essence qu'une voiture ou un VUS, alors nous serons plus nombreux à protéger l'environnement. Bref, en plus de la passion de conduire, certains risquent de développer une véritable conscience écologique!
Bien sûr, ce n'est pas tout d'avoir une moto. Il y a les accessoires, les pièces, les vêtements, les clubs, etc. Pour cette raison, je remercie le ciel de nous avoir donné les organisateurs du Salon international de la moto printanier de Toronto; si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez à ce salon, je crois que c'est impossible de vous aider.
On retrouve des motos neuves et usagées, des motos
custom entièrement personnalisées, des motos pour les jeunes et même des motos modifiées pour les jeunes. Bon, d'accord, je ne sais pas si j'en achèterais une à mon fils, mais...
Dans la section des vêtements, les kiosques regorgent de casques, de gants, de manteaux, de pantalons et de bottes. Tout ce que vous pouvez imaginer s'y retrouve. J'en ai vu plusieurs essayer des habits extravagants. Moi-même, j'ai tenté l'expérience. Évidemment, quand je me suis regardé dans le miroir, j'ai fait un saut. Je me suis donc contenté d'aller admirer les mannequins -- hommes et femmes -- qui paradaient en affichant les nouvelles créations.
Si vous étiez là pour acheter, le choix était énorme. Des motos classiques aux
sport tourers en passant par les motocross et les
low riders, les modèles donnaient facilement l'eau à la bouche. Je me suis arrêté devant le kiosque d'un drôle de commerçant (disons plutôt unique que drôle). Front Street Cycle, de Toronto, possède une gamme vraiment hors de l'ordinaire. Soulignons les scooters Kymco, les jolies motos sport Benelli et un
sidecar Ural qui avait l'air plus résistant que mon tracteur à pelouse.
Enfin, un mot sur la section des motos modifiées -- des machines à faire baver. Ce sont vraiment des engins de rêve et, quand on découvre le nombre d'heures de travail acharné qui a mené à leur création, on se demande si leurs auteurs réussissent à trouver du temps libre. Quoi qu'il en soit, en voyant leur sourire plein de fierté et de satisfaction, je n'ai pu m'empêcher de les applaudir.
Bref, un événement du tonnerre qui, j'ose l'espérer, sera encore plus spectaculaire l'an prochain. Je compte déjà les jours...
Photos : Kevin Corrigan
Imprimer