Le printemps est enfin arrivé. Comment je le sais? Eh bien, lors du dernier salon de la moto auquel j'ai assisté, il y a quelques semaines, il n'y avait pratiquement pas de motos dans le stationnement. Par contre, le weekend dernier, il y en avait à perte de vue à l'extérieur du International Center. Et pour cause : c'était le Salon international de la moto printanier de Toronto.
Au début, je me suis quand même demandé pourquoi les organisateurs n'avaient pas attendu encore quelques semaines avant de présenter leur événement, car les adeptes les plus frileux sont venus non pas en moto mais bien en auto.
Mais bon, le moment était idéal pour marquer la fin définitive de l'hiver et poursuivre la préparation printanière en vue de la saison qui est à nos portes.
Souvent, certains passent beaucoup de temps à réparer et à polir leur bijou, négligeant parfois leur douce moitié. Or, quel meilleur moyen pour se faire pardonner que de payer la traite à chéri(e) et de l'amener... au Salon printanier de la moto!
Je ne blague pas : chaque année, le salon en offre toujours plus pour tous les goûts. J'ai d'ailleurs remarqué un nombre impressionnant de couples et de familles parmi la foule.
Je dois avouer qu'il est difficile de nos jours de parler de motos sans paraître sexiste. Après tout, quand j'ai commencé à m'adonner à ce sport, il était rare de voir des femmes aux commandes. Mais vous pouvez me croire quand je vous dis qu'il y avait autant de femmes que d'hommes au salon de Toronto. Et parfois, ce sont Mesdames qui forcent leur conjoint à venir avec elles!
Mes parents avaient tous les deux leur propre moto durant les années 1950 et 1960. En fait, quand je suis né, ma mère a échangé sa 350cc pour une Lambretta avec
sidecar afin que je puisse l'accompagner dans ses promenades.
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