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Can-Am Spyder 2010 - la technologie expliquée

27 avril 2010

par Marc Cantin , moto123.com

Boîte semi automatique
La boîte SE5 utilise deux servos pour gérer l'embrayage et les passages de rapport, sous la commande de l'électronique embarquée lorsque vous poussez sur le bouton. L'ordi sait comment activer l'embrayage pour les départs arrêtés comme lancés, et sait aussi escendre ajusqu'au  premier rapport lorsque vous arrêtez.

Contrôle sans équivoque sur la route

En bout de ligne, le système de stabilité de BRP transforme le Spyder en un jouet sécuritaire pour n’importe quel pilote. Il aide ce dernier à regagner la maîtrise lors d’une situation d’urgence et il l’empêche de trop s’énerver en conduite sportive. Dieu merci, car la configuration 2-1 du Spyder engendre des réactions complexes au moment de changer de cap et elle pose des risques réels à l’approche des limites d’adhérence sans les aides du VSS.

Quelques vidéos de BRP nous montrent en effet que le Spyder a parfois tendance à s’incliner au point de délester la roue avant intérieure en virage, ce qui peut facilement mener à un capotage sans une intervention instantanée du pilote ou de l’électronique. Le véhicule dépend largement de ses pneus avant pour l’amortissement sur la route, comme le prouve la faible pression d’air recommandée (entre 13 et 17 psi). Dans une courbe prononcée, le pneu avant extérieur a donc tendance à s’affaisser, ce qui facilite le délestage de la roue intérieure et, par conséquent, un capotage.

Tel que mentionné plus tôt, le système de stabilité vient réduire la puissance et ralentir la roue avant extérieure afin de calmer le jeu et de ramener le Spyder sur le droit chemin.

BRP mérite d’être applaudie pour avoir incorporé ces technologies, mais cela n’a pas empêché certains individus et ateliers indépendants de trouver une façon de les contourner dans le but de rouler plus vite et de flirter davantage avec le danger.

Virer plus agressivement : un bon exercice

Le pilote du Spyder doit bien s’accrocher en effectuant un virage étant donné que les deux roues avant éliminent le tangage naturel (comme avec une moto) et que le véhicule penche en fait vers l’extérieure, poussant la selle, les pédales et le guidon loin du pilote qui se penche lui vers l’intérieur.

Rouler plus vite en virage devient alors un véritable exercice de conditionnement physique, tout comme en motoneige ou en VTT, pour vous donner une idée.

Les utilisateurs moins «actifs» sur la route trouveront le moyen de s’amuser quand même en respectant les lois de la physique et en conduisant plus lentement. Ce que je n’aime pas, c’est ce qui pourrait arriver lors d’une urgence qui prendrait pilote ou passager par surprise.

Où s’en va le Spyder?
Le Spyder me rappelle la première Porsche 911 de 1964, une voiture à la tenue de route véreuse qui, grâce au progrès de l’électronique et à 40 années de développement, est devenue le fabuleux joujou de classe mondiale que nous connaissons maintenant.

Heureusement pour nous, BRP n’a pas à attendre que la technologie évolue. Le Spyder s’avère donc un véhicule sécuritaire pour tous, et ce, dès aujourd’hui.

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