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Can-Am Spyder 2010 - la technologie expliquée

27 avril 2010

par Marc Cantin , moto123.com

Contrôle de la stabilité avec atténuation du roulis
Dans l’univers des véhicules à deux et à trois roues, le Can-Am Spyder et la moto sportive S1000RR de BMW sont les seuls à tenir compte du roulis (lorsque la machine penche en virage) et-ou de la force d’accélération latérale (dite «centrifuge») pour contrôler la stabilité sur la route. Lorsque le pilote atteint un seuil prédéterminé dans le VSS, le système réduit la puissance et ralentit la roue avant extérieure afin de le stabiliser le Spyder en le ramenant dans ses limites acceptables.

La suspension avant comprend deux bras de style automobile, ainsi qu'un combiné amorto-ressort réglable en précharge mais pas en amortissement. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)

Lors des essais, nous avons remarqué que si le pilote déplace son corps vers l’intérieur en virage plus agressif (comme en moto !) pour limiter le roulis du Spyder, le VSS nous laissait rouler plus rapidement avant d’intervenir et refroidir les ardeurs du pilote et de la machine.

Commande électronique de l’accélérateur
La position et la variation de l’accélérateur sont transmises électroniquement au module de commande du moteur qui gère ensuite l’alimentation et l’injection de carburant de même que l’allumage et l’ouverture des papillons. Cet accélérateur électronique s’avère de plus en plus populaire sur les voitures et les motos, permettant au système d’adoucir la livraison du couple au fur et à mesure que le régime du moteur augmente. Le moteur y gagne en douceur, comme l’adhérence de la roue arrière sur des surfaces plus glissantes – que du bon !

Servo direction à assistance variable
Piloter le Spyder sans la moindre assistance au guidon deviendrait un excellent exercice de musculature, mais aussi un sérieux handicap pour les utilisateurs plus légers et moins en forme, surtout lors des manœuvres de stationnement et des brusques changements de direction. Même le simple fait de garder le véhicule en ligne droite pendant des heures finirait par venir à bout de ces personnes.

Grâce à la servodirection variable du Spyder (Dynamic Power Steering), l’assistance se veut plus importante à basse vitesse et à l’arrêt. Puis, elle s’estompe au fur et à mesure que le véhicule gagne de la vitesse afin de procurer une meilleure sensation dans le guidon.

On discerne bien la sculpture aérodynamique qui aide à laisser échapper l'air à la sortie des radiateurs, en plus de créer un soupçon d'appui pour améliorer la stabilité de la RT à plus haute vitesse. S(Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)
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