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Le « Blue Ridge Parkway »

8 juillet 2009

par Luc Brière , Moto123.com

« Tu vas voir, 75 km/h max et il y a un char de police en arrière de chaque arbre! ». « C’est un convoi de Winnebago en compétition pour savoir qui aura le plus petit moteur ». « Plein de pépères, incapables de faire monter les côtes à leur brettes de camping » qu’on m’avait dit!


La Blue Ridge Parkway est l’une des routes les plus étranges au monde! Sur plus de 740 km, elle prend son origine au nord à Waynesboro, Virginie, dans le parc national de Shenandoah, et se termine à Cheyenne, Caroline du Nord, dans le « Great Smoky Mountains National Park. »

Construite uniquement pour le plaisir des touristes, la Parkway suit la crête de la chaîne des Appalaches, tantôt sur le versant est, tantôt sur le versant ouest. La Parkway cherche à séduire deux groupes, respectant le plus possible la nature pour les verts, et toute en virages pour maximiser le plaisir de piloter! Et quel spectacle, car où que vous soyez, le paysage est toujours magnifique, et la vue des innombrables observatoires toujours remarquable.

On y trouve logement, nourriture, neuf campings et une multitude d’emplacements de pique-nique, alors que tous les centres d’information offrent gratuitement des cartes détaillées. Et tout cela sur le bras! J’ai parcouru les 120 km reliant Waynesboro à Roanoke, au nord, en soirée du 24 juin, et les 620 autres kilomètres vers le sud le lendemain.

Toute en courbes et en pentes, la route est principalement en sous-bois, et donc plus au frais que directement sous les durs rayons de soleil du ciel du Sud. La chaussée est en général excellente, avec une absence totale de débris, de sable ou de gravier. Le pilotage moto impose une adaptation par rapport au Québec, car on ne voit jamais la courbe en son entier, et on cherche toujours le point de courbe sans le trouver en attaquant le virage. Au mieux, on voit 50 à 75m devant soi, ce qui complique la recherche de la bonne trajectoire.

Sauf exceptions bien signalées, tous les virages se négocient presque facilement à 75 km/h, même si l’apparition soudaine d’un précipice à l’extérieur de la courbe, et sans garde-fou, pourra en surprendre plus d’un. Si on passe à 85 km/h, la route et le pilotage prennent un tout autre aspect, alors qu’admirer le paysage devient plus difficile, voire dangereux et la randonnée passera d’une balade à un exercice de pilotage, avec des courbes qui exigent un pilotage actif et attentif.

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