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L'importance des tests hivernaux pour Michelin (II)

5 octobre 2006

par Flagworld


Quelle méthode employez-vous lorsque vous démarrez vos essais ?

NG : « Nous travaillons toujours par comparaison. Lors des premiers essais hivernaux, nous venons avec les profils de la saison précédente, avec une gomme qui a bien fonctionné lors du GP sur un circuit donné, puis nous effectuons des comparaisons avec différents pilotes. Les quatre ou cinq premiers tours de chaque pilote peuvent suffire pour se faire une bonne idée de la valeur d'un pneumatique. »

« Si les pilotes sont satisfaits et que nous ne rencontrons pas de problème avec la température ou l'usure du pneu en question, nous passons rapidement aux essais de simulation de course car c'est toujours dans l'endurance que réside la clé et que les résultats sont obtenus. Il est peut-être facile de gagner une demi seconde au tour avec un nouveau profil, mais cela ne nous sert à rien si la performance du pneu chute après quelques tours. »

« Si les résultats d'endurance sont bons, nous nous déplaçons sur d'autres circuits afin d'essayer le même pneu, et donc afin de savoir si nous avançons dans la bonne direction. Le fait qu'un pneu fonctionne correctement sur un circuit donné n'implique pas qu'il donnera immédiatement de bons résultats sur d'autres. Et s'il fonctionne vraiment bien sur un circuit et pas sur les deux ou trois suivants, il nous faut l'écarter. »

Comment travaillez-vous avec vos pilotes ?

NG : « Nous leur demandons d'être aussi précis que possible dans leurs commentaires. Mais, en général, la façon dont nous travaillons avec eux reste identique pendant les essais hivernaux et pendant les courses. »

Quelles sont les qualités requises pour faire un bon pilote d'essai ?

NG : « Tout d'abord le pilote doit être très rapide ! Pour obtenir un très bon retour d'information de la part d'un pilote, il se doit d'être serein et en confiance au guidon de sa machine et de n'être distrait par aucun problème. En plus de l'ensemble de ces facteurs, le pilote doit parfaitement ressentir ce qui se produit lorsqu'il est en piste et être capable de l'expliquer. Car le feeling est une chose, mais le fait de savoir le retranscrire en langage compréhensible en est une autre. »

« Pour n'en citer que quelques-uns, Valentino Rossi (Camel Yamaha Team YZR-M1-Michelin) et Colin Edwards (Camel Yamaha Team YZR-M1-Michelin) s'avèrent très doués dans cet exercice, mais également Dani Pedrosa (Repsol Honda Team RC211V- Michelin), ainsi que Kenny Roberts Junior (Team Roberts KR211V- Michelin) qui est également très précis et expérimenté. »

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