Valcourt se prépare à fêter ses 25 ans

De la neige en quantité

Le Québec souffre d'une pénurie de neige cet hiver, mais pas à la piste Yvon-Duhamel.

" Nous avons dépensé 200 000 $ pour l'installation d'un canon à neige permanent et, toutes les fois que la température baisse à moins cinq degrés, nous fabriquons de la neige, a-t-il continué. Il y a longtemps que nous avons dépassé les 24 000 mètres cubes nécessaires pour la réalisation de la piste de snocross.

" Le froid des dernières semaines nous a beaucoup aidés ", a conclu Denis Leclerc qui était de la première présentation du Grand Prix en 1983.

Une piste hallucinante

Si, au départ, ce Grand Prix est un événement de motoneige, les compétiteurs québécois de moto sur glace y ont une place de choix depuis quelques années en raison du show époustouflant qu'ils offrent tous les ans.

Comment expliquer cet engouement ? La réponse vient rapidement de la part de deux têtes d'affiche : le champion Dominic Beaulac et le jeune Andrew Ranger, présents hier.

" C'est hallucinant de rouler sur cette piste, de loin la plus rapide de l'année et où il y a le plus grand nombre de spectateurs, ont-ils dit. Tout le monde veut gagner ici. "

L'an dernier, on avait découvert le jeune Kaven Benoit qui avait remporté une finale après le bris mécanique subi par Beaulac. Puis, ce dernier avait dû lutter durant cinq tours pour le devancer dans la seconde.