Il est encore un peu tôtsource: moto-live.com - DORNA / CAPSIS International Lukas Pesek s'est offert, en Chine, le tout premier succès de sa carrière, après l'avoir touché du doigt à plusieurs reprises.
L'hymne national tchèque n'avait plus retenti sur les circuits du championnat du monde depuis 1966 et, surtout, n'avait jamais été entendu en 125cc.
Cet exploit n'est pas passé inaperçu en République Tchèque et les compatriotes de Pesek lui ont réservé un bel accueil, au lendemain du GP de Chine.
«Je suis rentré, après la course, et les gens commencent à me reconnaître », confiait le jeune pilote de Prague, expliquant que son succès avait eu un certain retentissement dans son pays. « Ca faisait 41 ans que ça n'était plus arrivé. »
Lukas est bien déterminé à capitaliser sur cette première victoire et à en ajouter d'autres à son palmarès. Sa grande régularité, depuis la fin de saison dernière, l'a vu rentrer dans le top six des huit dernières courses. Et, avec trois podiums en quatre courses, il se retrouve aux commandes du championnat du monde 125cc.
« C'est super de mener le championnat, mais j'avais dit au début de la saison que je voulais être dans le top trois et ça reste mon objectif. Je vais travailler pour ça et, si je suis premier ou deuxième, ce sera encore mieux », ajoutait-il.
Interrogé sur ses adversaires, Pesek indiquait qu'il voyait comme redoutables les pilotes Aspar Aprilia Gabor Talmacsi et Héctor Faubel.
« Je pense que Talmacsi est le meilleur. Avec Faubel, ils sont toujours aux avant-postes et se battent pour la victoire. Mais nous n'avons disputé que quatre courses, la saison est encore longue. On verra plus tard, peut-être après Assen, la situation pourrait alors être différente », concluait-il.
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