La tension était importante à l'heure pour le peloton MotoGP de prendre place sur la grille de départ. source: moto-live.com - Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International
La pluie, redoutée tout au long du week-end, était plus menaçante que jamais, posant nombre de problèmes aux équipes et aux pilotes à quelques minutes du départ du Grand Prix de France.
La direction de course a sagement décidé de déclarer l'épreuve mouillée, permettant ainsi aux pilotes de changer de machine à tout moment.
Ces conditions très incertaines ont posé le décor d'un début de course débridé qui a vu Valentino Rossi se porter immédiatement en tête, devant Casey Stoner et John Hopkins. La plus grosse surprise est venue, pour la plus grande joie du public français, de Sylvain Guintoli et Randy de Puniet. Les deux hommes pointaient en quatrième et deuxième position au cinquième tour !
Les deux tricolores avaient encore un tour dans leur sac et menaient la danse dès le tour suivant, Guintoli devant De Puniet ! Ils étaient alors suivis de Rossi, Barros et Dani Pedrosa, revenu du diable vauvert. Sylvain Guintoli, avec sa Yamaha Tech3 Dunlop a légèrement baissé de pied dans le huitième tour et est malheureusement parti à la faute, abandonnant les commandes à son compatriote, devant Hopkins, Pedrosa et Melandri.
La piste est devenue plus piégeuse ( et plus mouillée), à ce stade de la course, surprenant Carlos Checa, Toni Elias, puis un Randy de Puniet dépité. Plusieurs pilotes ont plongé dans la voie des stands dans le neuvième tour, choisissant de prendre les machines réglées pour le mouillé. Les leaders les ont imités dans le tour suivant.
Le pilote Suzuki John Hopkins a ainsi repris la tête de la course, devant son équipier Chris Vermeulen, Melandri, Pedrosa, Rossi et Hayden. L'Australien, profitant de pneus plus chauds, a rapidement pris l'avantage, laissant son équipier en découdre avec la Honda de Melandri et la Yamaha de Rossi.
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