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Yamaha WR250X 2008 : essai

25 août 2008

par Pascal Bastien , moto123.com

Compétente à plusieurs égards
Le cadre de la WR250X est sans contredit la partie la mieux réussie de cette machine. Ce cadre à semi-double berceau s'inspire des fameuses WR250F; il comprend trois parties en aluminium coulé et un bras oscillant à section transversale asymétrique également en aluminium. Il est rigide à souhait, ce qui se traduit par une précision de conduite ultra précise. À l'avant, on trouve une fourche inversée de 46 millimètres offrant 270 millimètres de débattement; à l'arrière, un monoamortisseur à triangle s'occupe du travail.

Yamaha a équipé sa WR250X d'un disque en forme de pétale de 230 millimètres à l'arrière.

Même si l'on aurait préféré un calibrage plus ferme de la fourche, la WR250X se tire bien d'affaire au freinage et s'inscrit très facilement en courbe, ce qui permet d'obtenir une cadence très rapide surtout dans les courbes très serrées. On se sent vite en confiance dans les virages négociés à bonne vitesse, même en présence de sable ou de gravier, une qualité indispensable sur une monture du type supermotard. Grâce à des composants de qualité, à un cadre ultra sophistiqué et, surtout, hyper rigide, la nouvelle WR250X n'est pas une simple machine à double usage déguisée, mais bien une sérieuse monture du type supermotard. Malgré son poids plume, elle reste stable, peu importe les conditions, et son agilité surprenante en fait une moto parfaite pour faire l'apprentissage de cette discipline.

Un système de freinage ultra performant est indispensable sur une monture supermotard; c'est pourquoi Yamaha a équipé sa WR250X d'un disque en forme de pétale de 298 millimètres à l'avant et d'un disque arrière de 230 millimètres. Pour la route, le freinage est parfaitement calibré. Facile à moduler, il offre le mordant voulu même après plusieurs freinages à la limite de l'adhérence.

En termes de confort, disons qu'elle ne nous fait pas trop souffrir, la selle n'est pas trop dure et juste assez large pour un bon maintien, les suspensions, pas trop fermes, le moteur ne vibre pas trop pour un monocylindre, les déflecteurs des radiateurs protègent les genoux contre les éléments, et la position de conduite, semblable à celle d'une motocross, ne taxe aucune partie du corps.

On se sent vite en confiance dans les virages négociés à bonne vitesse.
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