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Yamaha FZ6R 2009 : premières impressions

4 juillet 2009

par Marc Cantin , moto123.com

La toute nouvelle Yamaha FZ6R 2009, dotée d'une partie cycle carénée et d'une évolution importante du moteur emprunté à la R6, vise les amateurs de machines au penchant sportif mais aussi confortable et facile à prendre en main en ville, sur la route ou en tourisme.

LA FZ6R offre une polyvalence bonne à presque tout faire, apte autant aux novices à la recherche d'une première moto intermédiaire, qu'aux rouleux chevronnés à la recherche d'une moto légère, performante, agile en ville mais assurant aussi un niveau de performance et de protection pour tourisme en solo comme à deux. Et tout cela pour un prix attirant - fallait le faire!

la version canadienne de la Yamaha FZ6R propose un carénage complet qui assure un look sportif sur cette belle intermédiaire, en plus de bien protéger des éléments souvent hostiles chez nous.

Nous avons roulé la version disponible en France de la Yamaha FZ6R, avec son carénage plus court qui lui confère un look "Street Fighter" tant apprécié là-bas.

Groupe propulseur

Le moteur de la R, un 600cc emprunté à la R6, profite d'une culasse totalement refaite, d'un taux de compression adapté aux carburants disponibles chez nous, de tubulures d'admission, soupapes et tubulures d'échappement plus petites que sur la R6 et donc mieux adaptées au couple à bas régime qu'à la puissance à des régimes stratosphériques, des arbres à cames moins pointus et une nouvelle programmation de circonstance de l'ordi contrôlant l'injection et l'allumage.

Alors que des chiffres de 78 ch à 10 000 tr/m et 44 lb-pi de couple à 8 500 tr/m n'impressionnent pas à première vue, on sent immédiatement en roulant la machine que Yamaha a réussi à donner du vrai couple à la machine, de 2 500 à 4 500 tr/m, justement là où on tourne le plus en ville.

Les rapports de la boîte moins rapprochés que sur la R6, avec une première plus courte, facilitent aussi le pilotage urbain, tout en mettant aussi à profit la partie grasse de la courbe de couple, de 3 500 à 7 500 tr/m et assez pour suivre facilement la circulation urbaine comme routière. Et comme on s'y attend, l'embrayage et les changements de rapports se font sans effort ni à-coups, comme sur les autres machines équipées du même groupe propulseur.
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