Suzuki Burgman 400 2007 : Essai

Bonne prise en main
J'adore sa béquille latérale, qui ne demande aucun effort et qui s'avère très bien positionnée. Le Burgman 400 2007 conserve une de ses plus belles qualités : le dessin de son plateau permet de mettre facilement les jambes droites et les pieds à plat sur le sol à l'arrêt. Ainsi, même les personnes de petite taille pourront garder l'engin en équilibre aisément, même avec un passager assis à l'arrière.

L'instrumentation est disposée de façon à ne pas occasionner de reflet gênant.

En deux temps trois mouvements, on trouve une excellente position de conduite. On peut soit prendre une position plutôt assise et droite, soit allonger les jambes sur les repose-pieds avant. Le dossier ajustable assure au conducteur un bon appui dorsal. Les contrôles sont facilement repérables et d'utilisation aisée. On a revu leur angle et leur luminosité, car on n'est plus gêné par les reflets du soleil.

Passager confortable
Grimper à l'arrière s'avère assez facile. Les repose-pieds bien placés offrent une position de route confortable. La selle du passager, surélevée, lui assure une bonne visibilité, mais il lui faudra un casque avec une bonne visière, car le déflecteur avant ne sert qu'au pilote. Si on peut s'agripper facilement aux poignées de maintien, on ajoutera un dossier pour lui rendre la vie plus agréable sur de longues randonnées.

Agile en ville, stable sur l'autoroute
Les ingénieurs ont revu le guidon et l'équilibre du 400. Avec cette nouvelle édition, on ne ressent plus le poids du scooter si on tourne le guidon à l'arrêt. Il se révèle très à l'aise en circulation urbaine. Les rétroviseurs sont bien placés pour permettre une bonne vision d'ensemble. Avec son antivol électronique intégré, on s'inquiétera moins de le laisser en ville.

Lorsqu'on circule sur les autoroutes, le Burgman devient une excellente routière si l'on s'en tient à une vitesse de 110-115 km/h. Au-dessus de cette moyenne, et cela jusqu'à 130 km/h, on ressentira davantage de la turbulence. Cela ne représente pas de danger en soi, mais ce déplacement d'air devient agaçant. Les reprises sont excellentes puisqu'on peut passer de 60 à 80 km/h en 5,7 secondes et de 80 à 120 km/h en 10,5 secondes.

On n'est pas gêné par la turbulence créée par le passage d'un poids lourd. Mais par grands vents, pour garder le cap sans crainte, il faudra réduire la vitesse sous les 100 km/h.

Il est facile de trouver une position de conduite optimale.