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Nissan cube 1.8 SL 2009 : essai routier

7 juillet 2009

par Marc Bouchard , Auto123.com

Les passagers profitent aussi du stylisme carré de la petite voiture en ayant accès à de l’espace à profusion, tant sur les sièges avant qu’à l’arrière. Détail intéressant, la banquette elle-même se déplace de quelques centimètres, permettant de choisir entre plus d’espace de chargement, ou plus de place pour les jambes des passagers.

La dimension limitée de l’ensemble, n’offre pas autant que l’on souhaiterait d’espace de chargement.

Notons toutefois que la forme intérieure, et la dimension limitée de l’ensemble, n’offrent pas autant que l’on souhaiterait d’espace de chargement. Il est impossible, par exemple, de glisser un sac de golf de côté. Il faut plutôt abaisser la banquette (repliable 60/40) pour y parvenir. En revanche, des sacs moins longs trouveront amplement place à bord de ce cube.

Sur la route

Une fois au volant, le cube se révèle moins différent que son esthétique ne le laisse présager. Petit véhicule qui assume définitivement son urbanité, il se conduit comme une petite voiture haute sur pattes.

Sa direction, bien qu’un peu floue et sans grande sensation, permet de diriger allègrement la petite voiture dans le flot de trafic, peu importe la destination. Les freins sont efficaces, et les suspensions suffisamment confortables pour assurer le bien-être de tous les passagers.

Évidemment, le cube n’est pas une voiture de course, mais les performances de son petit moteur 4 cylindres de 122 chevaux sont tout à fait suffisantes quand on est seul à bord, quoique un peu plus essoufflé lorsque l’ensemble est chargé à capacité. Qu’à cela ne tienne, on ne choisit pas le cube comme instrument de cargo, mais comme instrument de conduite.

Et, je dois l’avouer, même la transmission à variation continue (une technologie que j’abhorre en temps normal, s’est montrée souple et n’a que peu fait sentir sa présence. Nissan a donc bien fait le travail, ce qui favorise une conduite à meilleur régime, et du coup, une plus faible consommation, ce qui n’est pas négligeable.

Alors, le cube, on aime ou pas? Quand on est à son volant, impossible de conserver son sérieux. On a vraiment l’impression de conduire un jouet, prêt pour la grande ville. Mais le style lui, rebute ou attire.

Et si j’en juge par les dizaines d’empreintes de mains que j’ai dû effacer de mes vitres tout au long de mon essai d’une semaine, il suscite certainement la curiosité. Un choix différent, et une conduite agréable, pour quelqu’un qui assume bien sa différence.

On a vraiment l’impression de conduire un jouet, prêt pour la grande ville. Mais le style lui, rebute ou attire.





Photos : Philippe Champoux, Matthieu Lambert
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