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Kawasaki Vulcan 1700 Voyager ABS 2009 : essai

1 octobre 2009

par Marc Cantin , moto123.com

La selle est certes un peu incurvée, mais pas assez pour déranger un pilote de forte taille comme moi. Je pouvais bouger mes pieds vers l’avant et l’arrière sur les repose-pieds afin de stimuler ma circulation sanguine et de réduire le stress au niveau du dos. Pour tout vous dire, j’étais prêt à partir pour le Blue Ridge ou le Cap Breton aussitôt après avoir enfourché cette monture. Et à en juger par la disposition, je crois bien que le passager s’y sentirait tout aussi à l’aise.

Deux selles généreuses et confortables, avec un léger rétrécissement à l'avant pour celle du pilote afin de faciliter la pose du pied à terre.

Par ailleurs, le volume de chargement est plus qu’adéquat pour le tourisme à deux, alors que les valises sont faciles à déverrouiller et charger.

Le tourisme à bord d’une moto confortable - un mode de vie!
Ah! Quel plaisir que de partir à l’aventure sur un gros cruiser par une belle journée! La Vulcan 1700 Voyager livre pleinement la marchandise sur les routes lisses, offrant assez de couple et de puissance pour s’amuser, voire surprendre. Sa facilité d’utilisation et sa douceur rendent l’expérience des plus agréables. L’embrayage et les freins travaillent presque sans effort, alors que le frein moteur bien contrôlé (électroniquement) adoucit parfaitement la conduite, que l’on roule relax ou à plus vive allure.

Avec assez de couple à bas régime pour rouler mollo dans n’importe quel rapport, le moteur se montre toujours flexible, et commence à s’animer joliment entre 3000 et 5000 tr/min, tellement qu’on se laisse tenter par l’envie de pousser un peu plus sur routes sinueuses, sans oublier la faible garde au sol et faisant attention afin de bien choisir et maintenir la bonne trajectoire en virage. En conduite sportive, la moto change de cap à mi-virage si on la convainc physiquement de le faire -- rien de plus normal pour une bête de ce calibre et de ce gabarit quand on veut la pousser plus fort que sa volonté naturelle.

J’ai essayé de forcer le système de freinage K-ACT à s’activer et je crois que cela a marché, car j’ai pu attaquer plus fort en entrée de virage avec aplomb en freinant d’une seule roue. Je sentais la moto jeter l’ancre et changer de direction avec brio. K-ACT, tu nous sauveras la vie à tous un de ces jours!

Le son mécanique du moteur est un régal (aucun cliquetis provenant d’une chaîne mal calibrée). À la longue, toutefois, le tapage feutré mais constant du système d’échappement d’origine a fini par m’irriter. J’aime mes motos complètement silencieuses, ce qui n’est sans doute pas le cas de l’amateur de «customs» qui achètera cette Kawasaki et appréciera son feedback.

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