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Kawasaki Ninja 1000 2011 : essai

23 août 2011

par Dustin A. Woods , moto123.com

Ce montant couvre les frais des raffinements supplémentaires, comme le carénage additionnel et le pare-brise à trois réglages. Débarquant un an après sa sœur dénudée, la Ninja partage son système de freinage, sa suspension et ses quatres embouts d’échappement, de même que son moteur. Malgré ces ressemblances, la Ninja se taille un passage plus efficacement que sa sœur grâce à l’amélioration de l’aérodynamique, nécessitant du coup un limiteur de vitesse électronique.

Une direction à la fois légère et précise inspire la confiance. Grâce à la centralisation des masses, une façon chichi de dire que le gros du poids reste proche du sol, la Ninja semble plus légère que son poids brut de 228 kg ne laisse croire. La suspension Showa comprend une fourche de 41 mm et un monoamortisseur arrière, offrant trois réglages à l’avant et réglable en précharge et en détente à l’arrière.

Le poignet droit dictera la douceur ou la sévérité des accélérations, et on peut facilement cabrer sa monture et tout aussi facilement la dompter. Alors que la vitesse et l’agilité de la plus grosse Ninja impressionnent, elle a plus d’un tour dans son sac.

La suspension Showa comprend une fourche de 41 mm et un monoamortisseur arrière. (Photo: Matt Ball)

Son réel exploit? Elle offre des performances grisantes sans sacrifier le confort pour autant. Jamais au cours d’une semaine d’essais ma machine vert lime et ébène m’a semblé déplacée, tant sur les chemins de campagne en lacet que l’autoroute à l’heure de pointe. Elle brille réellement par sa polyvalence.

Les freins s’avèrent tout aussi exceptionnels, calmant les ardeurs des 136 chevaux rapidement et de façon prévisible. Des étriers Tokico à quatre pistons montés radialement serrent une paire de disques à pétales de 300 mm à l’avant à l’aide d’un maître-cylindre radial Nissin, tandis qu’un étrier à un piston enfourche un disque de 250 mm à l’arrière.

Une position de pilotage neutre, un réservoir de 19 litres et un pare-brise réglable en font une monture idéale pour les longs trajets, contrairement à la plupart des supersport, où il faut quelqu’un pour nous aider à descendre après une journée d’ébats. Je ne lui reproche, comme à plusieurs Kawasaki d’ailleurs, que l’emplacement et l’efficacité des rétroviseurs. D’apparence concave, ils sont assez grands, mais leur utilité laisse quelque peu à désirer.

Or, s’il s’agit là du plus gros défaut que je réussis à lui trouver, on peut dire que les ingénieurs ont fait tout un travail!

Pour
Agilité à toute vitesse
La position de conduite confortable, le pare-brise réglable et le réservoir de 19 litres permettent de longs trajets
Moteur aussi serein ou ardent qu’on le désire

Contre
L’emplacement et l’efficacité déficiente des rétroviseurs
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