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Honda VFR1200FA DCT automatique 2010 : essai en piste

2 juin 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Elle se laisse aller facilement en entrée de virage et maintient sa trajectoire en virage sans avoir à appliquer de corrections. Changer cette trajectoire en appui demande bien quelques efforts, ce qui se comprend bien vu la stabilité et la masse de l’engin. À la clé, on se sent comme sur une limousine de piste – et merci pour les poignées chauffantes, car il faisait sous les 5 degrés C en matinée.

Et la DCT elle?
À basse vitesse, on l’oublie tout simplement. Selon les circonstances, l’ECU choisit le rapport pour vous, ce qui vous force à passer en manuel pour reprendre ce contrôle – si vous en avez besoin. Les passages s’effectuent rapidement et toujours en douceur, le signe d’une programmation raffinée de l’ordi. Une fois le réflexe du pied passé aux pouce et index gauches, le pilotage devient moins laborieux, éliminant la possibilité d’un changement raté ou d’une déstabilisation de la machine si l’on rétrograde trop tôt.

L’ordi travaille aussi à réduire le frein moteur en gérant le glissement de l’embrayage en freinage accentué ou sur surfaces glissantes. Il s’agit ici d’un facteur stabilisant additionnel, qui ajoute autant à la sécurité qu’au plaisir de rouler.

Pascal dans le virage 5 à Mosport, et sur le point de se lancer sur le long droit. Photo: Bill Petro

Comme sur les autres motos performantes équipées d’aide aux passages de rapports, comme la Yamaha FJR1300A par exemple, la VFR DCT exige un peu de temps pour s’y adapter, afin d’acquérir une discipline du poignet droit adaptée aux réactions du mécanisme - fini les petits coups de gaz aux feux rouges… Une fois habitué, tout passe comme du beurre dans la poêle.

J’aime !
En piste, le mode manuel m’a simplifié la vie et permis de mieux me concentrer sur mon pilotage sans la crainte de rater mon changement de rapport et déstabiliser la moto. Sur la route, il vous restera à arrêter de chercher le levier d’embrayage, et apprendre à bien doser vos départs et utiliser le frein manuel lorsque vous laissez la machine.

Une fois bien à l’aise, la boîte automatique de la VFR simplifie le pilotage, presque trop, car il ne reste que peu de choses à faire du point de vue physique pour maintenir votre attention. Et si vous aimez la mécanique bien foutue, entendre et ressentir toutes ces pièces passer les rapports tout en douceur – presque par magie – relève du délice.

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