L’indicateur de vitesse analogue circulaire se lit facilement, et allié à des feux d’avertissement de base pour la pression d’huile ou la réserve d’essence, fait de la conduite de la RS la simplicité même. De plus, le bloc d’instruments se trouve au-dessus du phare plutôt que plus loin sur le réservoir à essence; et le port d’un casque intégral ne nous oblige donc pas à perdre la route de vue lorsqu’on le consulte.
Douce, relaxante, non menaçante : elle fera le bonheur de plus d’un!
On ne parle pas de « wheelies » ou de départs en trombe ici, mais plutôt d’une douce exhortation du moteur, qui a permis à la RS d’atteindre une vitesse de pointe de 122 km/h en piste, en quatrième comme en cinquième vitesse, alors que le moteur manquait de jus pour me propulser plus rapidement.
Une balade en ville a mis en lumière la véritable nature de la RS : une cruiser d’entrée de gamme pour ceux qui se dirigent vers des modèles plus puissants et spacieux, ou une monture permanente pour les pilotes qui ne font que des randonnées en solo et qui veulent s’amuser en ville ou en campagne sur une moto apaisante - et peut-être garder leur argent pour d’autres activités ou encore une monture différente, voire un vrai modèle hors route.
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| Compact, un look simple et bien "propre", une fiabilité éprouvée et assez de puissance pour vous faire plaisir. (Photo: Bill Petro) |
À l’image d’une bonne cruiser/standard, les accélérations, les virages et le freinage étaient tous plus qu’adéquats pour une machine au moteur si discret. Le beau bitume de Savannah nous a laissé vivre une expérience douce et confortable, qui devrait se maintenir sur les routes plus accidentées, pourvu que vous ajoutiez un peu de précontrainte à l’arrière afin d’éviter que la suspension ne talonne si vous dépassez les 100 kilos. Un liquide hydraulique plus visqueux dans la fourche pourrait aussi aider en raffermissant l’amortissement avant un brin.
La RS s’est bien débrouillée en piste, les repose-pieds touchant le sol aisément en appui. Faut dire que nous roulions aussi des modèles plus sportifs cette journée-là, ce qui nous mettait en forme pour pencher facilement. J’en ai profité pour me déhancher au max, chose que je ne fais pas bien sur les machines plus rapides… Une chose demeure certaine : la RS n’a jamais montré de vice caché, sur route comme en piste.
Une gamme logique
Vu la gamme complète de modèles VT750, presque tout le monde trouvera quelque chose à son goût pour un bon prix, surtout à la suite des récentes réductions opérées par Honda Canada. Elles existent depuis plus d’une décennie, et trouvent toujours preneur pour une simple et bonne raison : elles vont bien!
Et la Shadow RS quasi standard vient hausser la barre, offrant cette fiabilité reconnue aux conducteurs qui préfèrent une position de conduite plus droite, et qui apprécient tout de même le grondement d’un bicylindre en V.
Plus
Légère et basse - facile à manœuvrer à l’arrêt et en mouvement
Groupe motopropulseur sympathique
Grand débattement arrière pour une cruiser
Prix abordable, surtout à ce temps-ci de l’année
Moins
Un peu plus de puissance serait la bienvenue pour combler l’écart avec la VT1300.
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