L’actuel engouement à petite échelle pour les trois-roues a poussé Harley-Davidson à pondre un deuxième modèle du genre, la Street Glide Trike, une petite sœur légèrement subordonnée et moins chère de la Tri Glide Ultra Classic lancée en 2010.
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| (Photo: Harley-Davidson) |
Après l’essai de la
Can-Am Spyder, de divers ensembles de conversion comme le Hannigan, et des deux modèles de Harley-Davidson, je suis désormais en mesure d’identifier les aspects communs et divergents de ces deux configurations de tricycles. Je parle ici des styles 2 roues avant/1 roue arrière (rappelant l’avant d’une voiture) de la Can-Am Spyder, et le style plus « moto » avec 1 roue avant/2 roues arrière comme pour les deux Trike Harley.
La configuration 2-1 de la Spyder fait ce qu’elle peut face à la dynamique complexe de ces véhicules asymétriques, comme par exemple le roulis vers l’extérieur excessif de l’avant en virage pris un peu plus rapidement, et le danger de se faire éjecter de la machine si vous attaquez trop fort. Les choses se corsent dans une telle situation, car si vous dépassez certaines limites de changement de direction, l’électronique coupe la puissance et applique les freins sur la roue avant extérieure, créant un moment de désorientation, une mini panique même, que je n’apprécie pas du tout. Et ces machines louvoient aussi quand les larges pneus avant suivent les ornières dans la route. On ne se promène pas à bord d’une Spyder, on la conduit, activement de surcroît, à vitesse de croisière comme plus agressive, surtout en virage.
La configuration 1-2 des deux trois-roues de Harley se comporte plus comme une moto en ligne droite, laissant l’inertie s’occuper de maintenir la trajectoire, alors que la fourche fléchit assez pour amortir la majorité des bosses et déviations latérales.
Comme sur les configurations 2-1, les virages à vitesse de croisière sur une Trike demeurent une sinécure. Mais attaquez avec plus d’insistance et le même problème vécu sur les 2-1 surgit : l’inertie (la mythique « force centrifuge ») essaie de vous éjecter, vous et votre passager. Cela étant dit, on pilote les deux Harley 1-2 comme des motos, avec des interventions occasionnelles suffisantes pour maintenir le cap et un grand sourire.
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| (Photo: Harley-Davidson) |
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