Voilà déjà 20 ans, Ducati créait une mode en lançant la Monstro, une machine à la fois performante et dénudée. La suite est bien connue, la Monstro deviendra au cours des ans la Ducati la plus populaire, et la plus copiée par la concurrence. Triumph lança rapidement sa Speed Triple, puis KTM la Duke au gros mono LC4 de 640cc, puis plus récemment la Super Duke avec son gros V-2 de 990cc, alors que les manufacturiers japonais lancèrent des sportives dénudées quelques années plus tard.
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| Ducati a nettement relevé le niveau de la Monster 1100 au niveau des équipements et, surtout, de l'apparence presque aussi frappante que la Hypermotard, et sans se rendre jusqu'à la Street Fighter. |
Afin de garder les prétendants au trône à distance, Ducati nous offre cette année une Monster améliorée avec un moteur de 1100cc, devenant à mon avis le meilleur choix pour le motocycliste à la recherche d’un gros roadster exubérant.
Gonflée pour notre pur plaisir
La Monster 1100 arrive avec le moteur Ducati bien typé : les cylindres en L, deux grosses soupapes par cylindre pour bien respirer, actionnées par un mécanisme desmodromique (ouverture et fermeture des soupapes par cames, sans ressorts) emblématique de la maison, et refroidi à l’air pour la simplicité et la légèreté – une recette qui a fait ses preuves. Dans sa nouvelle version de 1100cc, le moteur offre un couple impressionnant (maximum de 79,5 pi-lb à 6 000 tr/m) sur une plage de 3 500 à 6 500 tr/m, et 95ch à 7500 tr/m.
L’embrayage à sec, typique aux Ducati et adapté à la conduite sportive, nécessite un grand doigté dans la circulation lente afin d’éviter les à-coups au démarrage. Les passages des six rapports bien espacés se font sans effort, la boîte n’exigeant qu’une simple pression sur le levier pour presque passer au rapport suivant d’elle-même.
Une partie cycle sans faille
Les améliorations importantes au cadre en treillis tubulaire de la Monster 1100 marquent bien l’arrivée d’une nouvelle génération, avec de plus en plus de composantes en aluminium afin d’alléger l’ensemble tout en conservant la rigidité voulue sur une machine à la fois puissante et performante. La fourche Showa réglable et l’amortisseur Sach réglable en précharge et détente, des étriers Brembo à quatre pistons et des pneus Bridgestone BT106 orientés performance complètent une suspension efficace sans avoir recours à des éléments très chers. Et si le budget vous le permet, la Monster 1100s arrive avec fourche et amortisseur Öhlins, garants d’une efficacité supérieure, et pour un petit 2 000 $ de plus que les 13 995 $ exigés pour la 1100 de base.
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| On dénote ici la simplicité de la suspension arrière, monté directement sur le bras oscillant, et sans tringlerie pour ajouter une progressivité au niveau de l'amortissement. Les boudins rapprochés du ressort donnent tout de même une progressivité au niveau de la tension, à mesure que la charge augmente et que la suspension se comprime. |
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