Can-Am Spyder SE5 2009 : aperçu

Bien installée entre le monde de la moto et celui de l'automobile, la Can-Am Spyder, c'est avant tout un style et des sensations uniques. Cette étonnante monture est désormais offerte en deux versions : la Can-Am SM5, dotée d'une boîte de vitesses séquentielle manuelle (d'où le vocable « SM »), et la dernière-née, la nouvelle Can-Am SE5, munie d'une boîte de vitesses séquentielle électronique (« SE »). Destinée à un large public, la nouvelle Can-Am SE5 ne nécessite aucune expérience ou presque de la part des nouveaux arrivés à ce type d'engin, alors que les motocyclistes devront faire gaffe au cours des premiers kilomètres.


Automatique ?
La boîte dite « séquentielle électronique » de la Can-Am est composée d'un jeu d'engrenages commun au modèle manuel, accouplé à un embrayage centrifuge à bain d'huile, et dont les passages de rapports s'effectuent grâce à l'électronique de bord. Cette boîte fonctionne donc sans levier d'embrayage, et on passe les rapports au moyen d'une double gâchette installée à proximité de la poignée de gauche. Naturellement, l'embrayage s'ouvre à l'arrêt et s'engage lors d'un départ arrêté. Une fois en route, le pouce monte les rapports, et l'index s'occupe de les descendre. Si on oublie de rétrograder, le cerveau de la Spyder s'occupe de rétrograder pour soi, un petit plus qui sera apprécié des conducteurs provenant du monde de l'automobile.

Destinée principalement à une clientèle issue de l'automobile, la Spyder SE5 est truffée d'aides électroniques à la conduite. Le Vehicule Security System (VSS), conçu en partenariat avec Bosch, comprend un système de freinage antiblocage (ABS), l'antipatinage et le contrôle de la stabilité, un ensemble unique dans l'industrie de la moto qui permet au conducteur d'avoir l'esprit tranquille et de se concentrer davantage sur son plaisir. En particulier, le système de contrôle de la stabilité brille par son efficacité en appliquant les freins de façon sélective afin de corriger l'allure en courbe, et ce, à l'aide de capteurs qui détectent une différence de vitesse de rotation entre les deux roues avant. L'ordinateur s'occupe donc de façon active de la stabilité de la machine et contribue ainsi énormément à la sécurité de la Spyder.

Conception unique
Comme pour le modèle manuel, la Spyder SE5 est conçue autour du fameux châssis SST dérivé des VTT Outlander de la marque. Ce type de châssis assure une excellente rigidité tout en facilitant la conception du véhicule de par sa simplicité. Les deux modèles sont animés par un bicylindre de 998 cc conçu par Rotax, le même qui anime la RSV 1000 d'Aprilia. Calibré spécialement pour la Spyder, il perd 37 chevaux au profit d'une solide augmentation de couple à bas et à moyen régimes.

Grâce à la Spyder SE5, BRP nous propose un divertissement rempli de nouvelles sensations et plus sûr que jamais. La nouvelle version à boîte de vitesses « électronique » permettra à un plus grand nombre d'adeptes de vivre une bonne partie des plaisirs de la moto dans un environnement plus convivial que sur le modèle à boîte manuelle.




Photos : Philippe Champoux, Can-Am