CAMPAGNA T-REX | DEUXIÈME DÉPART
5 novembre 2001
par
Gabriel Gélinas
, Auto Passion
|
Avant d'aller rouler sur le circuit de Sanair,
j'ai choisi de faire du T-Rex mon seul véhicule pendant une semaine, remplaçant ainsi voiture et moto, histoire de
voir s'il était possible de « vivre » en T-Rex tous les jours et, à cet égard, les valises montées de part et d'autre
de la roue arrière ont été plus que pratiques pour trimbaler l'ordinateur portable et les autres outils de travail.
En roulant dans la circulation, il faut s'habituer au fait que l'on a la tête au niveau des pare-chocs des autres
véhicules et anticiper les maneuvres à la limite du « hors-contrôle » de ceux et celles qui changent de voie sans
signaler pour s'approcher du T-Rex et le voir de plus près. Heureusement que le rapport poids-puissance est
favorable, ce qui permet d'éclipser les trop curieux en un temps record. Rétrogradage rapide et see you later !
Conduire le T-Rex, c'est tout comme conduire une voiture de course de type formule sur la route. Les réactions
sont ultra-vives, le freinage surperformant et la tenue de route impressionante. La-dessus, tous les passagers
ont été unanimes...
SUR PISTE
Par un matin frisquet sur le circuit de Sanair, il faut prendre le temps de monter
les pneus et le moteur en température, avant d'exploiter au maximum le potentiel de performance de la machine.
La répartition des masses et le rapport poids-puissance permettent à un conducteur expérimenté de faire à peu
près tout ce qu'il veut avec le T-Rex, même de l'amener à rouler sur deux roues plutôt que trois, en prenant les
virages à la limite... Au sujet de l'accélération, il est plus facile de faire un départ canon et de réaliser un
bon chrono sur le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure en démarrant en deuxième vitesse plutôt qu'en première, ce
qui évite le patinage excessif de la roue arrière. Quoique les départs de type « burn-out » en première soient
nettement plus dramatiques...
|
|
|