NDLR : Nous avons roulé la R1200GS 2010 sur le pavé plus tôt cette année et notre Luc (Dr. Glisse) Brière avait roulé la machine lors du premier essai. Nous avons cru bon de lui redonner l’occasion de la rouler plus à fond dans son parc d’amusement personnel, des routes non pavées dans les Bois-Francs de notre Québec profond qu’il se garde bien de nous montrer. Voici donc ce qu’il a pensé d’un second essai typé « glisse. »
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| Ce que tout bon aventurier doit porter à bord de sa BMW aventurière - bien protégé en cas de chute, à l'épreuve de l'eau et vivable par temps chaud. (Photo: BMW) |
Lors d’un premier bref essai sous la pluie, j’ai vite noté comment BMW avait amélioré la grosse GS 2010 en l’équipant du moteur de l’hyper
sportive HP2, calmé pour la GS plus proche de l’enduro tout en demeurant nettement plus performant que le moteur pré-2010. Pour ce qui en est du couple par exemple, typiquement constant sur ce type de machine, celui de la 2010 commence à pousser fort très tôt puis augmente de façon mesurable en même temps que le régime du moteur, ce qui permet, sur la glisse, d’utiliser le moteur pour diriger la moto, comme sur les voitures de « Drift. »
Un premier essai orienté route
Le moteur plus calme des
1200GS 2009 ne permettait pas d’utiliser des techniques propres à la terre, qui décuplent le plaisir et la sécurité en roulant sur des surfaces meubles. Et si vous faites fi des « Jo-Connaissant » et ne débranchez pas les freins ABS et l’antipatinage (Traction Control en chinois) moderne, l’adéquation performance – sécurité passe à un niveau supérieur, presque surprenant, sur le pavé comme sur la terre détrempée.
Par contre, lors de mon premier roulage sur terre détrempée à bord de la GS 2010, la roue avant de 19 pouces (comme sur la plupart des autres motos aventures) chaussée d’un pneu « 90% route » et supportée par une suspension particulièrement molle n’offrait aucune adhérence, comme si elle poussait la terre plutôt que de rouler dessus… Par conséquent, même si le moteur poussait fort, l’avant refusait de s’ancrer et ne permettait donc pas le dérapage de l’arrière mais poussait tout simplement l’avant tout droit et donc vers l’extérieur du virage. Ma conclusion après ce premier essai se limita alors à « beau moteur », mais aussi une moto « routière » qui se donne des allures d’aventure.
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| (Photo: BMW) |
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