Yamaha Canada ramène à son catalogue le Zuma. Il s’agit d’un clone du BW’s mais doté d’un seul phare et de coloris intéressants. C’est un petit scooter de type urbain capable de rouler confortablement sur nos rues cahoteuses grâce à sa suspension assez souple et ses pneus de bonne largeur malgré le fait qu’ils soient montés sur des roues de 10 pouces.
Le Zuma conviendra à des débutants ou des citadins à la recherche d’une petite machine à tout faire. Son rapport qualité-prix (2899 $) en font un bon scooter urbain.
Côté cycle
Bâti sur un cadre passe-pied solide et durable, il offre un bon espace pour les pieds et une bonne protection contre les éléments. On peut y ajouter un parebrise court ou haut. Son poids dépassant légèrement les 200 livres (93kg) le rendent facile à le déplacer ou à le garer et le stationner grâce à sa béquille centrale facile d’usage. Sa suspension offre suffisamment de débattement pour bien tenir la rue et faire face aux trous et bosses sans trop d’inconfort. Le freinage est assuré à l’avant par un disque de 180mm et à l’arrière par un frein à tambour. Le garde au sol de 115mm donne suffisamment d’espace pour rouler sur des graviers sans accrocher le dessous de la machine. Le Zuma X roule sur des pneus de dimension 120/90-10 particulièrement adaptés à nos conditions routières.
Bien que notre version d’essai projetait une teinte unique, le Zuma X offre 2 jeux de coloris bicolores très réussis : jaune et noir ainsi que bleu métallisé et blanc. Notre scooter était décoré par le travail d’un artiste de rue fait lors du Salon de la moto pour démontrer les possibilités de doter son Zuma d’une touche personnelle.
Au chapitre du rangement, le Zuma possède un compartiment de 23 L sous la selle, très logeable, d’un vide-poche sur le tablier pouvant loger bouteille d’eau et autres cossins : attention, éviter de laisser là votre téléphone portable et votre portefeuille car ils pourraient être éjectés en passant sur des nids de poule ou des dos d’âne fréquents dans nos rues citadines. À cela s’ajoute un crochet pratique pour retenir un sac.
Bien que la hauteur de selle soit un peu juste en hauteur, forçant pour plusieurs de se tenir presque sur la pointe des pieds, le poids et la forme de la selle offrent un bon confort et une bonne position de conduite assise, propice à la conduite urbaine. Comme son poids est léger, sa hauteur ne gêne pas aux arrêts.
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| Bâti sur une cadre passe-pied solide et durable, il offre une bon espace pour les pieds et une bonne protection contre les éléments. (Photo: Amyot Bachand) |
Côté moteur
Rein de nouveau si ce n’est que le Zuma compte sur un monocycle qui a fait ses preuves : moteur à 4 temps à injection d’essence refroidi par liquide. Il compte sur un démarreur électrique et sur une batterie scellée à faible entretien. Ce moteur roule à l’essence ordinaire et donne une consommation très raisonnable. Il possède un silencieux et un catalyseur double qui réduit la pollution et le bruit sans en affecter les performances. La puissance est transmise à la roue arrière par une boîte automatique à variation continue.
Prise en main
Le Zuma X ne demande que de s’asseoir, de tourner la clé et de démarrer. Tout est simple. Les rétroviseurs s’ajustent bien et offrent une bonne couverture. Les contrôles tombent dans les mains et le cadran et les témoins lumineux sont évidents. J’ai bien aimé la lecture facile du compteur de vitesse (sur fond blanc) et le compteur kilométrique. Les accélérations au départ sont plutôt modestes, mais une fois atteints les 50 km/h, le moteur augmente en performance et passe rapidement à 60-65 km/h et maintient cette vitesse même en côte. Comme notre scooter n’avait que quelques kilomètres au compteur, les accélérations de départ devraient s’améliorer avec le rodage. Avec sa suspension bien équilibrée, son seuil de gravité bas, le Zuma se faufile et maintient le cap avec aisance.
Le Zuma tient la route et ne ralentira pas la circulation même sur les boulevards urbains. Bien qu’il puisse accueillir un passager, il faudra alors tenir compte du poids additionnel et faire preuve de prudence puisque ses performances en accélération en seront affectées. Au chapitre du freinage, la combinaison disque/tambour fait le travail de façon sécuritaire.
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| Rein de nouveau si ce n’est que le Zuma compte sur un monocycle qui a fait ses preuves : moteur à 4 temps à injection d’essence refroidi par liquide. (Photo: Amyot Bachand) |
Conclusion
Le retour du Zuma X est un bon coup pour Yamaha car il permet d’offrir un jumeau de facture légèrement différente au chapitre du style. La qualité y est. Le prix est légèrement supérieur (2895 $ vs 2695 $) mais les coloris sont plus jolis. Question de goût.
Plus
- Rangement
- Confort
- Maniabilité
- Maintient le cap
Moins
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