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Yamaha Stryker 2011 : essai

13 octobre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Trois ans après avoir lancé sa VX1900 S Raider, Yamaha revient au monde du Chopper avec sa nouvelle Stryker. Reprenant les lignes et tendances du genre, cette nouvelle cruiser, dérivée de la V-Star 1300, arrive à point pour mousser les ventes durant ces temps difficiles, grâce à son tarif placé au plus bas possible.

La Stryker se défend bien en virage malgré son énorme pneu arrière de 210 mm. (Photo: Glenn Roberts)

Sans doute piquée par la Fury de Honda lancée en 2008, Yamaha réagit cet automne avec la Stryker, qui reprend tous les codes du chopper américain servi à la japonaise : roue avant de 21 pouces, énorme pneu arrière, fourche longue et avant relevé, angle de chasse bien allongé, échappement double proéminent et garde-boue courts.

Mécanique raffinée
Yamaha a bien abandonné l’ancienne mécanique refroidie par air qui anime la V-Star 1100, équipant la Stryker de son successeur moderne déjà vu sur la V-Star 1300. Plus raffiné et, surtout, plus puissant, ce bicylindre de 1304 cc injecté et refroidi par liquide dispose de 4 soupapes par cylindre, et de pistons et bielles forgés et donc assurant un rapport poids-solidité plus efficace. Le moteur produit de belles sensations mécaniques, grâce à un vilebrequin à un seul maneton pour les deux bielles, et des arbres contre-balanciers qui neutralisent les vibrations.

Des prestations dignes d’une plus grosse cylindrée savent impressionner, ranimant la bonne vielle question : Avons-nous vraiment besoin de plus gros? Il offre des reprises énergiques, maintient une bonne vitesse de croisière même par grand vent, et se tire facilement d’affaire, peu importe les conditions ou le type de roulage - ville, route, autoroute, en solo comme à deux.

La boîte à 5 rapports bien étagés offre une sensation de solidité, avec des changements de rapports un peu secs accompagnés d’un son rassurant, du genre des gros cruisers américains. On sent bien un jeu libre un peu énervant dans la boîte, surtout à basse vitesse, et ce, malgré la transmission finale par courroie qui, on le sait, n’ajoute aucun jeu dans la chaîne de transmission – heureusement ! Et ce, sans parler des autres avantages d’une courroie, comme le silence, l’efficacité et l’élimination de tout entretien.

Sensations mécaniques et performances dignes d'une plus grosse cylindrée. (Photo: Yamaha)
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