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Yamaha Rhino 700 FI de luxe 2011, Série Sport : essai

26 novembre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Depuis son lancement en 2003, le Rhino ne cesse de s’améliorer année après année, offrant aux fervents de plein air la puissance, la robustesse, le confort et la polyvalence recherchés. Pour 2011 il nous revient mieux équipé et plus sportif que jamais, grâce à une nouvelle version SE haut de gamme. Le Rhino 700 FI Série Sport arrive vêtu de blanc et rempli d’améliorations importantes pour nous faire mieux goûter au plaisir de rouler côte-à-côte sur les sentiers.

Depuis son lancement en 2003, le Rhino ne cesse de s’améliorer année après année. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Oui, j’ai bien dit «sentier», car depuis le 27 mai 2010, les clubs quads qui le souhaitent peuvent accueillir les véhicules côte-à-côte dans leurs sentiers fédérés. Il est toutefois important de préciser que les administrateurs de club quad auront le pouvoir d’autoriser ou non la circulation de ce type de véhicule dans les sentiers fédérés sur leur territoire. Informez-vous auprès de votre club quad régional, la plupart en font mention sur leur site web respectif.

Puissant et doux pour un mono
La dernière évolution du monocylindre de 686cc empruntée au Grizzly 700 s’alimente par injection électronique de carburant et délivre une puissance plus constante, grâce à une gestion électronique calibrée pour améliorer le couple à bas et mi-régime. La combinaison des deux contre-balanciers et du système d’injection réglé pour la grosse besogne offre un fonctionnement progressif et une douceur remarquable pour un gros mono.

Malgré une cylindrée inférieure à certains de ses concurrents bicylindres, il pousse le Rhino sans s’essouffler dans les sentiers escarpés et dénivelés remplis d’obstacles naturels. La boîte CVT Ultramatic à prise constante de Yamaha y est pour beaucoup, elle offre une réponse immédiate à la moindre sollicitation de la gâchette.

Yamaha, le seul fabricant de l’industrie à offrir cette solution, fait appel à un embrayage primaire dans l’huile et une poulie motrice qui maintient un contact et une tension constante sur la courroie : ceci garantit une précision supérieure au démarrage et une meilleure longévité de la courroie par rapport à un système traditionnel où l’embrayage externe glisse sur la courroie pour s’engager.

La boîte comprend un choix de 5 positions : stationnement, marche arrière, neutre et deux gammes de rapport avant, long et court pour s’adapter au terrain. Le passage des positions se fait très facilement, onctueusement même, si l’on veille à bien écraser la pédale de frein. Grâce à un bouton sur la planche de bord, on peut passer de 2 à 4 roues motrices, et une fois en mode 4x4, on peut également verrouiller les différentiels avant et arrière.

À bord, la disposition des commandes et de l’habitacle rappelle celle d’une automobile. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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