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Victory Boardwalk 2014 : essai

10 août 2014

par Pascal Bastien , moto123.com

La Boardwalk démontre tout le savoir-faire de Victory en matière de finition, de style et de rendement. Comme la Judge, dont elle emprunte la plateforme et les principaux organes, elle fait preuve d’un équilibre et d’une convivialité rares dans le segment des grosses cruisers.

Pneus à flanc blanc, roues à rayons chromés, garde-boues enveloppants et un large guidon apportent à cette monture un style rétro irrésistible. La firme américaine propose en outre un ensemble d’accessoires pour le tourisme, valise souple, porte-bagage, dossier pour passager et parebrise.


Des composants éprouvés
Côté partie cycle, la Boardwalk hérite donc du cadre maison en acier doté d’un bras oscillant en aluminium, d’une fourche télescopique de 46 mm et d’un combiné ressort amortisseur réglable. Un centre de gravité bas, un empattement long et un angle de chasse de 32 degrés lui permettent de se comporter comme une moyenne cylindrée. Facile à manœuvrer à basse vitesse, même lors des stationnements, elle semble faire 50 kg de moins.

Son moteur, le fameux bicylindre Freedom 106 (1731 cc) refroidi par air et huile produit 97 chevaux à 5000 tr/min et 113 lb-pi de couple à 3000 tr/min. Il se montre très linéaire grâce à la plus récente version du système d’injection de carburant Bosch et son arbre d’équilibrage qui atténue toute vibration indésirable. Il pousse fort sur une longue plage allant jusqu’à la zone rouge, une efficacité à haut régime rare dans ce segment. Il offre également le ronronnement syncopé et les sensations mécaniques recherchées sur ce type de machine.

Chaque changement de rapport apporte son lot de belles sensations avec des passages secs et précis alors que la manette d’embrayage demande toujours une main virile pour la manipuler. La Boardwalk reprend non seulement les qualités mais aussi les faiblesses de la Judge. À savoir, côté frein, elle emprunte le système à simple disque à l’avant, un dispositif jugé un peu juste en duo sur cette lourde moto (307 kg) qui ne comporte pas d’ABS.

Victory Boardwalk 2014 moteur
Son moteur, le fameux bicylindre Freedom 106 (1731 cc) refroidi par air et huile produit 97 chevaux à 5000 tr/min et 113 lb-pi de couple à 3000 tr/min. (Photo: Olivier Delorme)

Comportement sain et sécurisant
En selle le charme opère. La position de pilotage décontractée s’appuie sur un large guidon qui se prolonge vers le pilote, des repose-pieds de type plateforme pas trop avancés et une selle large et confortable qui culmine à seulement 658 millimètres de sol.

Outre son élégance et son confort, c’est surtout son comportement qui la démarque du reste de la production. Elle tient remarquablement bien son cap et s’affranchit des irrégularités de la chaussée sans démembrer celui ou celle qui la chevauche. Elle offre un comportement sain et sécurisant en ligne droite comme en virage, peu importe le type de roulage, solo, duo et duo avec bagage.

La Victory Boardwalk vient habilement se placer entre la Cross Road et l’exubérante Jackpot et ce, sans véritable rivale tant son style tranche avec la production actuelle. Elle se vend à un tarif bien étudié (16 699 $) compte tenu de la finition soignée de l’ensemble. Elle s’adresse aux friands de belles machines américaines des années 50 et 60, et à ceux et celles qui recherchent avant tout à vivre la moto comme un moment de détente bien mérité après une semaine de travail.

Victory Boardwalk 2014 vue 3/4 avant
Outre son élégance et son confort, c’est surtout son comportement qui la démarque du reste de la production. (Photo: Olivier Delorme)

Les +
  • Finition de haut niveau
  • Moteur efficace et charismatique
  • Confort et convivialité
Les -
  • Un peu juste côté freinage en duo avec bagage
  • Levier d’embrayage ferme