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Vespa GTV 300 2010 : essai

27 août 2010

par Marc Cantin , moto123.com

Fidèles à la tradition italienne, les scooters Vespa perpétuent le style qu'ils ont crée avec leurs premières machines de la fin des années 40, avec des modèles allant de la 50cc minimale à la GTV 300 plein pot que nous venons tout juste de rouler. Les curieux louent invariablement les belles lignes de cette Vespa, comme ils l'ont fait lors d'essais de telles machines du grand manufacturier italien au cours des deux dernières années.

Oh que Oui ! Retour aux belles années de "La dolce vita". (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Hélas, la vie n’est pas qu’une histoire de style, et la réalité a la bien mauvaise habitude de s’immiscer dans nos rêves et de nous remettre les pendules à l’heure… pour le meilleur, le pire ou l’anecdotique.

Dans le cas de la Vespa GTV 300, le produit au fait de la gamme Vespa, ce qui est bon nous a paru très, très bon, alors que certains autres aspects moins heureux de la machine en font un ensemble en deçà d’idéal.

Friand de puissance? Vous êtes servi !
La mécanique de la 300 gagne sur toute la ligne ici, offrant des performances bien au-delà de la taille et du poids de la machine. Le monocylindre moderne refroidi à l’eau utilise fait appel à 278cc pour produire 22ch à 8250 tr/m. et 16 lb-pi de couple utile à 6500 tr/m. Seule une vibration au ralenti d’une intensité comparable à la Sportster 883 vient jeter une ombre au tableau de son comportement en ville. Pour sa part, la transmission à rapport variable entièrement mécanique prend plein avantage du couple. Les deux forment un heureux cocktail qui délivre des performances amusantes, comme j’ai pu le constater en ville comme sur la route.

Cadre solide, suspension à revoir
Le cadre en acier demeure rigide lors de freinages ou de virages plus poussés, comme sur surfaces raboteuses, communiquant toujours clairement la stabilité de la machine. Le freinage et l’ABS de série demeurent des points forts, sur cette Vespa comme sur les autres.

Le gros bémol demeure pour moi la quasi-absence d’amortissement en contrainte et en détente à l’avant comme à l’arrière. Ce manque cause un talonnement des plus inconfortables sur toute bosse et trou le moindrement important. Le ressort à boudin avant est réglé afin d’offrir moins de rigidité au cours de la première partie de la course, puis de se raidir vers la fin de la course. Dans les faits, l’amortisseur talonne alors que le ressort est toujours en mode mou, n’atteignant jamais le mode rigide qui l’aiderait à absorber les chocs et adoucir la conduite.

Vespa utilise cette suspension avant monobras depuis les années 50, ici accompagnée d'une belle jante chromée. Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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