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Triumph Thunderbird Storm 2011 : essai

20 mai 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Avec sa nouvelle Thunderbird Storm, Triumph bouscule le segment des cruisers surdimensionnés. Belle et imposante avec son gros réservoir, ses deux phares et son bicylindre gorgé de couple, elle brille de surcroît grâce à son étonnante agilité et convivialité.

La finition générale et le choix des matériaux, comme le revêtement de la selle ou encore le chrome des pots d’échappement rappellent la présence d’une machine qui vise le haut de gamme. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Aucun plastique ou élément terne ne vient perturber ses lignes tout en rondeurs. La Thunderbird intègre remarquablement bien son câblage et son système à refroidissement liquide, alors que le moteur étale ses ailettes de refroidissement au style rétro. La finition générale et le choix des matériaux, comme le revêtement de la selle ou encore le chrome des pots d’échappement rappellent la présence d’une machine qui vise le haut de gamme.

Un twin qui pousse fort
Grâce à 98 chevaux à 5200 tr/min et un couple de tracteur (115 lb-pi), le moteur de la Storm ne manque pas de muscle. Le couple utile apparaît dès les 1400 tr/min et continue de pousser presque jusqu’à la zone rouge. Le bicylindre parallèle de 1597cc utilise une configuration moderne afin de produire ces résultats étonnants : double arbre à cames en tête, quatre soupapes par cylindre, deux bougies par cylindre et deux arbres d’équilibrage, le tout contrôlé par un ordinateur sophistiqué.

Actionnez doucement la poignée des gaz, et l’injection électronique opte pour une courbe douce et constante. Ou tordez là pour obtenir une performance surprenante de 2400 tr/min jusqu’à la zone rouge. Le système de gestion multimode de Triumph s’adapte automatiquement aux demandes du pilote et aux conditions de roulage. Un moteur à la fois charismatique et efficace qui ne laisse personne sur sa faim.

La boîte de vitesses gère facilement la puissance et le couple du moteur, avec des passages de rapport doux et sans effort et un levier d’embrayage facile à moduler. Avec une courroie d’entraînement final sans jeu, on profite d’un ensemble qui fonctionne sans à-coups. Il faut cependant toujours utiliser l’embrayage pour passer les rapports, car l’inertie du gros bicylindre ne permet pas de passages rapides.

Grâce à 98 chevaux à 5200 tr/min et un couple de tracteur (115 lb-pi), le moteur de la Storm ne manque pas de muscle. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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