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Triumph Street Triple 2010 : essai

16 juin 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Le créneau Street Fighter de moyenne cylindrée, des machines sportives polyvalentes, confortables et surtout moins coûteuses au niveau des plaques et des assurances qu’une hyper sportive, attire de plus en plus d’acheteurs chez nous depuis quelques années. Triumph avait reconnu le potentiel de ces machines, déjà hyper populaires en Europe, et offre depuis quelques années la Street Triple et sa sœur plus chère, la Street Triple R, un duo qui mène au niveau des ventes du manufacturier anglais.

Une position de conduite conviviale et juste assez penchée pour l'attaque (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Bien asticotée, compacte, séduisante et à peine plus large que les bicylindres concurrentes, la Street Triple de base sent la bonne affaire, grâce en bonne partie à son prix canadien sous les 10 000 $. Son style épuré et totalement délinquant, et la sonorité unique de trois cylindres, plaisent à ceux qui cherchent à se distinguer de la masse.

Mécanique connue et éprouvée
La Street utilise la version 2006 du tricylindre de la Daytona 675, que les spécialistes de Hinckley ont calmé et réorienté vers un usage routier sans pour autant l’émasculer, en changeant la cartographie de l’ordi de bord et les arbres à cames.

Ce beau travail produit 106ch à 11 700 tr/m et 50 lb-pi de couple à 9 200 tr/m, avec un couple à la fois généreux et constant dès les 2800tr/m. On sent bien l’effet des 75cc additionnels par rapport aux 600, se rapprochant plus des 750 et 800cc concurrent.

La boîte à 6 rapports extrait le potentiel des trois cylindres à l’aide d’un savant étagement adapté autant aux conditions urbaines lentes qu’à la route ou en piste. Les passages de rapports requièrent un peu plus d’effort du pied gauche que la norme, et on ne trouve pas assez facilement le point mort lorsque le moteur tourne – il reste du travail à faire à Hinckley à ce niveau.

Partie cycle empruntée à la Daytona
La Street Triple a hérité du cadre en aluminium bien réussi de la Daytona 675, à la fois léger, rigide et neutre, par contre pour les suspensions elle utilise une fourche Kayaba de 41mm non-réglable et un monoamortisseur réglable seulement pour la précharge. Côté freinage, le levier réglable agit sur deux disques flottants de 308mm pincés par des étriers Nissin à 2 pistons à l’avant, et un disque de 220mm avec étrier à piston simple à l’arrière.

Une partie cycle et un moteur qui vous plongent dans une ambiance course (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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