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Triumph Bonneville T100 2012 : essai

17 avril 2012

par Pascal Bastien , moto123.com

La Bonneville T100, plus en forme que jamais, continue son chemin dans la catégorie des standards de style classique. Elle attire toujours autant les bonnes critiques des passants par sa ligne légendaire et ses nombreux chromes.

Fourche traditionnelle à protecteur en caoutchouc, amortisseurs à spirales, longs échappements chromés de part et d’autre, compteur analogique, selle longue et plate avec bande de maintien pour passager et clé de contact sur le côté, tout ce qu’il faut pour ressembler à son ancêtre. Une fidèle reproduction des motos anglaises des années 60 qui disposent des dernières évolutions côté injection de carburant, freins et suspension.

Triumph Bonneville T100 2012 vue 3/4 avant
La Bonneville T100, plus en forme que jamais, continue son chemin dans la catégorie des standards de style classique. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.TV)

Style original
Le moteur bicylindre parallèle de 865 cc utilise, malgré son style ancien, l’injection électronique intégrée dans de faux carburateurs à guillotine pour conserver le style original de la machine. La boîte compte cinq rapports bien étagés en fonction de la plage de puissance et de couple de façon à délivrer des performances (67 chevaux à 7 500 tr/min) similaires à une standard de moyenne cylindrée contemporaine.

Le moteur se débrouille fort bien en général. Grâce à son calage à 270 degrés, il fournit une bonne dose de couple à moyen régime et ne produit presque aucune vibration. Il tracte dès 1 500 tr/min, pousse admirablement bien de 2 000 à 6 000 tr/min et donne un dernier élan de vivacité juste avant le rupteur qui se trouve à 8 000 tr/min.

Confort insoupçonné
La longue et moelleuse selle de la T100 accueille agréablement le pilote et le passager à 775 millimètres du sol, un modèle qui convient parfaitement au petit comme au grand gabarit. La position de pilotage se trouve droite ou légèrement penchée vers l’avant si vous reculez le fessier au centre de la selle. Les pieds écartés, les genoux qui serrent le réservoir et le large guidon en main, on se sent bien et prêt à rouler longtemps, malgré le manque de protection contre les éléments qui vous force à demeurer en deçà de 120 km/h.

La T100 se pilote toute seule, on a l’impression de la connaître depuis toujours. Malgré ses 865 cc, elle peut jouer assurément le rôle de moto d’apprenti et satisfaire son propriétaire de nombreuses années par la suite. La Bonneville T100, maniable à souhait et à la sensation de légèreté procure un réel plaisir en ville où elle se faufile partout de manière efficace. Sa conduite demande très peu d’efforts et ses suspensions avalent presque tout de manière feutrée, un plus qui vous pousse à prolonger la balade.

Triumph Bonneville T100 2012 vue 3/4 arrière
La T100 se pilote toute seule, on a l’impression de la connaître depuis toujours. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.TV)
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