LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Suzuki SV650S 2007 : Essai

8 mai 2007

par Martin Grandé , moto123.com

L'habillage
Du point de vue de l'esthétique, les différents composants sont faciles d'accès compte tenu du fait que la moto vient sans carénage. Pour enlever l'habillage, on doit défaire plusieurs petites pièces stratégiques pour dénuder les vis principales. Ces morceaux sont habituellement installés sous pression dans un beigne de caoutchouc. La première fois, ça peut sembler ardu, mais en termes de finition, ils en valent grandement la peine. Très peu de vis sont apparentes, tout semble moulé dans une seule pièce; il n'y a aucun bruit même à grande vitesse, aucune vibration du cadran numérique à gros chiffres (très pratique) et bien centré. Les phares sont puissants, mais les feux arrière ont un angle un peu douteux pour les chauffeurs de poids lourds assis quelques pieds plus haut que ceux des voitures.

Sur la piste
Saviez-vous qu'il existe une catégorie de superbikes exclusive aux SV ? Cette classe, en vertu de laquelle tous les participants doivent piloter une SV d'origine, s'appelle la COUPE SV650. C'est le type de catégorie où le budget n'est pas le premier facteur de succès. Une course dans laquelle toutes les motos sont identiques et chaussées des mêmes pneus, où le talent de pilotage détermine la position finale. Ma première réaction a été la suivante : j'ai été enchanté par le concept, mais déçu, à tort, de devoir enfourcher une « petite » moto.

L'instrumentation est simple et facile à consulter.

Public cible

En bout de ligne, pour qui a-t-on conçu cette moto ? Pour les pilotes qui débutent ou les femmes. Comme la moto est basse et légère (carénage moins élaboré et moins de pertes si elle tombe sur le côté), elle est parfaite pour acquérir de l'expérience. De plus, comme le moteur produit beaucoup de couple à bas régime, il n'est pas nécessaire de la piloter en maintenant les révolutions hautes comme c'est le cas des 4-cylindres en ligne, ce qui demande énormément plus d'habileté et de finesse avec l'embrayage.

Avec une vitesse de pointe de 225 km/h, fière de sa maniabilité et séduisante comme une princesse, la SV650 n'a qu'un seul espoir : rouler... ou même courser ! Et croyez-moi, quelques modifications de suspension, un réglage par-ci, un réglage par-là sur l'injection, des freins qui répondent quand on leur parle, et cette moto est plus rapide que plusieurs 1000 cc sur bien des circuits au Québec. J'invite tous les sceptiques à mettre leur chrono en marche ! Vous saurez bientôt comment modifier une SV de route en SV de course.


Ce qui m'allume :
Le prix accessible
La maniabilité en ville
L'économie qu'elle génère (carburant, assurance, entretien)

Ce qui m'éteint :
La suspension avant
Un peu chétive en duo
Un prix qui fait foi de tout


Photos : Martin Grandé
<< 1 - 2