Suzuki propose depuis 2009 la SFV 650 Gladius, une monture au style italien dotée d’une esthétique moderne, une partie cycle pour le moins efficace, et surtout un moteur qui fait l’envie de ses concurrentes. Un moteur qui se veut plus exploitable au quotidien que les bicylindres Italiens, sans pour autant manquer de caractère.
En regardant la
Gladius sous tous ses angles, on constate des lignes associées au bio design, un style aux formes tout en rondeur qui rappelle un fauve en action, prêt à bondir. Le cadre en treillis apparent, les écopes de part et d’autre du radiateur, l’échappement double, le réservoir de forme fluide et le phare gonflé comme un verre de Murano plaisent à l’œil. Vraiment très attirante cette Gladius.
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| En regardant la Gladius sous tous ses angles, on constate des lignes associées au bio design, un style aux formes tout en rondeur qui rappelle un fauve en action, prêt à bondir. (Photo: Sébastien D'Amour/Moto123.com) |
Faite pour tout le monde
La Gladius propose une ergonomie qui convient autant aux débutants qu’au pilote endurci. La selle à une hauteur de seulement 785 millimètres s’adresse à tous, alors que la position de pilotage naturelle et l’espace à bord n’attirent que des éloges, tout aussi accueillante pour les pilotes de 1,60 que ceux de 1,80 m.
Côté instrumentation on découvre un tableau de bord de dernière génération, rappelant celui des sportives de la marque. Un compte-tours analogique, un indicateur de vitesse digital, 6 diodes pour l’essentiel et un indicateur de rapport engagé. Il ne manque qu’une jauge à carburant.
Le pilote dispose d’une selle bien moulée et recouverte d’un tissu antidérapant, alors que le passager perché un peu plus haut profite de deux poignées arrondies offrant une bonne préhension tout en s’intégrant parfaitement à la ligne générale de la machine. De plus, les rétroviseurs bien larges et écartés offrent une excellente visibilité.
En selle
Le guidon large offre la sensation typique d’une monture «street fight» : dominer la route. La moto semble légère malgré ses 202 kg tout pleins faits, alors que le bicylindre ronronne et réagit à la moindre sollicitation. Doux, il vous amène sur un filet de gaz, à partir de 1500 tr/min, même sur le 6e rapport à moins de 50 km/h, et ce, sans broncher. À l’attaque, il monte allègrement jusqu’à la zone rouge qui se situe à 10 500 tr/min, là où il produit suffisamment de puissance pour se tirer de n'importe quelle situation hasardeuse.
Un moteur qu’on retrouve d’ailleurs sur plusieurs modèles de la marque qui profite des dernières évolutions afin de s’adapter à la vocation de la Gladius. Le couple est plus généreux et plus constant sur l’ensemble de la plage de régime utile, les vibrations sont absentes et la puissance est suffisante pour permettre de se balader à deux avec quelques bagages.
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| Le moteur vous amène sur un filet de gaz, à partir de 1500 tr/min, même sur le 6e rapport à moins de 50 km/h, et ce, sans broncher. (Photo: Sébastien D'Amour/Moto123.com) |
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