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Polaris Ranger RZR 800 2011 : essai

3 décembre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Après le lancement en 2007 de l’étonnant Polaris Ranger RZR 800, le tout premier véhicule côte-à-côte pur sport de ce monde, l’industrie tout entière n’a eu d’autre choix que de suivre ce fabricant novateur.

Aujourd’hui, le RZR 800 n’est plus seul dans l’arène avec l’arrivée des Kawasaki Teryx, Arctic Cat Prowler XTZ, Yamaha Rhino Série Sport et, tout dernièrement, le nouveau Can-Am Commander X. Après avoir essayé tous ses concurrents directs, nous l’avons remis au défi sur un tracé sinueux et parsemé d’obstacles, de sable et de boue, question de voir si le champion de la catégorie conservera sa ceinture.

Il demeure le seul à offrir les sensations et les performances d’un «Dune Buggy», confort, technologie et fiabilité en prime. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Moteur et style singulier
Toujours aussi percutant, le design du RZR 800 rappelle certaines machines de compétition du type Baja. Sous cette carrosserie flamboyante se dissimule un bicylindre parallèle injecté dont les pistons montent, descendent et reçoivent leur étincelle simultanément. Cette architecture peu commune favorise le couple à bas et mi-régime, et émet une sonorité singulière, voire même bizarre, émulant deux monocylindres à l’unisson.

Le Ranger RZR utilise une boîte CVT comprenant un rapport court et un long, ainsi qu’une marche arrière et la possibilité de passer de 2 à 4 roues motrices tout en roulant, peu importe la vitesse.

Douceur absolue
Monté sur un costaud châssis tubulaire en acier, le RZR 800 fait preuve d’une rigidité sans pareil quand vient le temps de surmonter les obstacles d’un sentier escarpé. Les suspensions à double delta à l’avant ainsi qu’à simple bras triangulé et bras d’appoint à l’arrière encaissent tous les chocs avec une douceur absolue.

De plus, le RZR s’envole sur un saut avec aplomb et atterrit avec aisance grâce à la très bonne répartition des masses qui confèrent une assiette saine, naturelle et facile à contrôler. Dans un sentier rempli d’embûches de toute sorte, de souches, de roches, de billots et de bosses de terre, le résultat étonne : on se croirait presque sur un tapis roulant.

Compacte, mais…
Malgré la compacité du véhicule, l’espace à bord surprend, d’autant que la colonne de direction et son volant à trois branches se règlent en hauteur. Le confort des sièges se montre satisfaisant grâce à un bon maintien latéral et lombaire.

Malgré la compacité du véhicule, l’espace à bord surprend, d’autant que la colonne de direction et son volant à trois branches se règlent en hauteur. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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