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PGO Metro 125 2011 : essai

30 août 2011

par Amyot Bachand , moto123.com

Avec ses teintes bicolores, ce scooter au style rétro attire l’attention. PGO a su marier les teintes pour nous offrir un scooter « mode » avec ses flancs blancs : le soin aux détails a poussé le constructeur à agencer, par exemple, la teinte du frein avant à celle de la carrosserie. Il obtient une note de 10 à ce chapitre. À l’instar des Vespa, on peut doter ce Metro de plusieurs accessoires chromés pratiques, qui donneront davantage chic allure à l’ensemble, et le résultat se rapprochera de la période Mods & Rockers des années 60. L’assemblage s’avère sans reproche et solide.

PGO a su marier les teintes pour nous offrir un scooter « mode » avec ses flancs blancs. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Rangement limité
Il faudra compter sur les différents accessoires comme le porte-bagages et le coffret pour doter ce scooter d’un rangement utile. On peut loger un casque ouvert sous la selle, mais c’est tout. Un panier à mèche peut aussi se fixer sous le guidon. Ces accessoires ne viennent en rien modifier le style de ce deux roues; au contraire, ils y ajoutent une touche décorative parce qu’ils sont de bon goût et s’agencent aisément à l’ensemble.

Au guidon
La hauteur de selle et la position du guidon assurent une bonne position de conduite. L’instrumentation, formée de jolis cadrans, est complète et facile à repérer. Le Metro 125 se gare sans difficulté, grâce à sa béquille centrale et son poids assez raisonnable. L’accès aux contrôles et aux poignées de freinage se fait naturellement.

Toutefois, on aura besoin d’un pare-brise déflecteur, car le vent nous frappe directement le visage à 90 km/h et rend la conduite moins agréable, et en cas de pluie, cet accessoire devient donc un must. J’aurais préféré des rétroviseurs plus gros pour un scooter de cette cylindrée, car leur taille demande plutôt de tourner la tête pour vérifier que la voie est libre.

Moteur/boîte
Ce 125-cc assure des départs souples et rapides ainsi que de bonnes reprises. Bien qu’il soit bruyant, il maintient aisément les 90 à 100 km/h, ce qui lui confère une capacité de rouler sur les grandes artères comme le boulevard Décarie et le boulevard Métropolitain, dans la région de Montréal, sans gêner la circulation, et se marie bien à la circulation des véhicules.

À l’arrêt comme sur la route, on sent les vibrations du moteur : PGO devrait revoir les supports du moteur pour diminuer celles-ci. Ce 125 possède assez de puissance pour embarquer un passager sans trop réduire ses performances.

Tenue de route

Le Metro 125 profite d’un bon freinage, progressif et agressif au besoin. Sa suspension est très ferme et on doit s’agripper solidement au guidon sur les rues bosselées. Le cadre est-il trop petit pour un moteur de ce gabarit? On doit améliorer cet aspect. Le Metro 50, lui, offrait un rendement sans égal sur ce point.

Joli avec son look Mod, ce Metro 125 possède suffisamment de coffre pour se tenir dans la circulation. Toutefois, sa suspension ferme se ressent au guidon et gâche la sauce dans le plaisir de conduite. Dommage, mais il s’agit malgré tout d’un scooter avec du potentiel.

Bien qu’il soit bruyant, il maintient aisément les 90 à 100 km/h, ce qui lui confère une capacité de rouler sur les grandes artères. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Plus

Style
Position de conduite
Instrumentation
Performances

Moins
Moteur bruyant
Suspension trop ferme
Vibrations du moteur