LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Kawasaki Ninja 1000 2011 : essai

23 août 2011

par Dustin A. Woods , moto123.com

Créer une moto de toutes pièces représente un défi, c’est le moins qu’on puisse dire. Tenter d’améliorer une plateforme existante qui compte déjà de fidèles adeptes l’est encore plus. Les Verts avaient donc du pain sur la planche quand ils ont entrepris de revamper la Ninja 1000, nouvelle pour 2011.

Une monture réellement phénoménale à tous les égards, la ZX-10R n’a qu’une chose en tête : la vitesse. (Photo: Matt Ball)

Je doute qu’il y ait beaucoup de mordus de moto canadiens qui ne prendraient pas la place de Jordan Szoke pour une fin de semaine!  Actuellement deuxième de la série Parts Canada Superbike sur sa Kawasaki, bien peu d’entre nous arriveraient à sa cheville, pour diverses raisons. On ne parle pas uniquement de talent; la majorité des pilotes plus grands qu’un jockey et en âge de se raser ne peuvent en général même plus envisager de monter une supersport plus que quelques heures.

Une monture réellement phénoménale à tous les égards, la ZX-10R n’a qu’une chose en tête : la vitesse. L’ergonomie n’a pas été complètement oubliée, mais elle ne représentait pas une priorité non plus. Entre la famille de motos Ninja, une sélection de machines offrant le style et la technologie d’une moto de course, mais adaptées à la route.

Le vieil adage « courir dimanche, vendre lundi » vibre toujours de vérité, mais les performances des machines de course contemporaines ont devancé de loin les compétences du pilote type, sans parler des limites de vitesse de notre beau pays. Outre la compétition ou la journée occasionnelle à la piste, on peut à peine effleurer leur potentiel avant de risquer l’emprisonnement, et elles ne sont pas exactement de tout confort à la longue…

Pourquoi donc les constructeurs se donnent-ils la peine de créer des machines capables de flirter avec les 300 km/h? La course n’est pas uniquement une question de divertissement et de marketing, mais aussi un important laboratoire de recherche dont on peut appliquer les résultats aux produits destinés aux consommateurs. Les poussées en matière de raffinement mécanique, de maniabilité et d’aérodynamique découlent toutes de programmes de course mis en œuvre partout au monde.

Ayant eu la chance de jouer longtemps avec la Z1000 l’été dernier, je suis tombé en amour avec son moteur de 1 043 cm3 coupleux, mais gérable, qui anime également la Ninja 1000. On dirait qu’il pourrait pousser pendant des jours. En effet, le quatre-cylindres en ligne à injection et refroidi à l’eau arrive au bout du bitume avant le couple. La Ninja 1000 affiche une étiquette de 13 699 $, soit 500 $ de plus que la Z1000.

La Ninja 1000 affiche une étiquette de 13 699 $, soit 500 $ de plus que la Z1000. (Photo: Matt Ball)
1 - 2 >>