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Kawasaki ER-6n 2010 : essai

6 novembre 2009

par Dustin A. Woods , moto123.com

L’aspect le plus impressionnant de cette moto demeure sa grande polyvalence et convivialité au quotidien. La position de conduite relevée ne surcharge pas les épaules lors d’une randonnée prolongée, et que les leviers de freins et d’embrayage bien situés et ajustables permettent d’éviter la tension dans les mains. En outre, la boîte à six rapports comporte un mécanisme qui facilite la recherche du point mort -- excellent à l’approche d’un feu de circulation ou dans la circulation plus dense.

Alors que certaines motos exigent une période d’adaptation pour s’habituer à l’ergonomie et en maîtriser l’équilibre, la ER-6n inspire confiance dès la prise en main. Elle utilise une suspension plus souple que sa jumelle plus sportive et, tel que mentionné en intro, à précharge réglable. Deux disques de 300mm avec étriers à deux pistons à l’avant font équipe avec un disque ondulé de 220mm à l’arrière (étrier à simple piston ici) pour assurer un freinage à la fois mordant et modulable.

L’instrumentation comprend un compteur de vitesse analogique, une jauge à essence, un compte-tours numérique, une horloge, un compteur kilométrique et deux compteurs de voyage. Le poids en état de marche de cette Kawasaki est de 200 kilos (442 livres). Pour 2010, la palette de couleurs inclut Orange flamboyant nacré et Ébène, alors que le Bleu Plasma du modèle que j’ai roulé n’est plus disponible.

J'aime bien le petit échappement bien discret.

Avec son look de super héros et sa personnalité de méchant garnement, comment ne pas aimer la nouvelle sportive dénudée des Verts? La réponse tient en un mot : turbulence. Étant donné la position de conduite droite et les minuscules éléments de carénage autour du radiateur et du tableau de bord, le vent semblait dévier expressément vers mon visage pour me transformer en figurine « bobble head » au lieu de contourner gentiment la machine. Et même en se recroquevillant au maximum, impossible de se mettre vraiment à l’abri de cette turbulence. (Dustin, tu t’attendais à quoi sur une moto sans carénage ? Ed.)

Par surcroît, bien qu’elle semble avoir ménagé style et confort, la selle ne répond à aucun de ces deux critères, ce qui me fait croire que la ER-6n convient davantage aux rouleux du week-end et aux banlieusards qui travaillent en ville la semaine, qu’aux amateurs de grandes randonnées.

Bref, que vous soyez un néophyte voulant apprendre sur une monture bien équilibrée et qui n’a pas l’air d’un jouet pour débutants, ou encore un as de la moto à la recherche d’un engin très maniable et hyper amusant sur courte distance, la Kawasaki ER-6n 2010 vaut définitivement le détour.

Conduite sportive et agile
Allure racée
Prix abordable


Un peu trop compacte pour les pilotes à longues jambes




Turbulence fatigante
Selle «banane» à l’apparence trop discrète





Photos : Kawasaki
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