Lancée au Canada en 2007, la
GT 650R s’est refait une beauté en 2009 en plus de passer à l’injection électronique, ajoutant ainsi du convaincant au moteur. Avec de nouveaux coloris et des caractéristiques prometteuses sur papier, le défi de la petite Coréenne sera de prouver sa valeur face à une concurrence fort bien établie.
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| Sans atteindre le niveau de performance des sportives extrêmes, la GT 650R vous en donne gros pour votre argent, surtout en piste comme le découvrait notre essayeur lors de sa journée passée à limer les pneus à Mécaglisse. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com) |
La GT 650R projette un style sportif fort réussi, avec un saute-vent efficace coiffant deux phares superposés qui rappellent ceux de la Ducati 999, un carénage intégral aux grosses bouches d’admission, un habillage de selle affiné, des poignées de maintien profilées pour le passager, et un gros échappement qui pointe vers le ciel.
En dépit de quelques lacunes d’assemblage au niveau des plastiques, du câble d’embrayage qui touche au tableau de bord, et des connexions électriques mal camouflées, on découvre une finition générale pas mal du tout au vu de son prix, situé de 800 $ à 1600 $ sous ses concurrentes directes, les
Suzuki SV650 (9499 $) et
Kawasaki Ninja 650R (8699 $).
Moteur convivial
Le bicylindre calé à 90 degrés, injecté, disposant de 4 soupapes par cylindre et refroidi par liquide, produit 84ch à 9000 tr/m, soit 4ch de plus que l’ancienne version à carbus. Ce moteur, dérivé des SV650 première génération, continue à s’illustrer grâce à sa vivacité et une plage d’exploitation étendue, surtout dans cette version injectée. Il ne présente aucune hésitation en reprises à partir de 1500 tr/m, passe par un plat dans sa courbe de couple de 4500 à 6000tr/m, puis reprend un second souffle rageur vers les 6500 tr/m qui continue jusqu’à son maximum, à 10 500 tr/m. La sonorité de l’admission, rauque mais non envahissante, ajoute au plaisir. Les débutants y trouveront leur compte avec ce moteur docile et prêt à travailler, le parfait outil d’apprentissage.
Et si vous avez roulé des machines comme les plus récentes Suzuki 650 qui utilisent une évolution de ce moteur, vous noterez sans doute que la version Hyosung manque un peu de vie à plus hauts régimes, en plus de vibrer plus que la version Suzuki contemporaine de 6500 à 7500 tr/m. Les pilotes plus agressifs se retrouvent souvent dans cette fourchette en s’amusant sur route tortueuse et roulante.
La boîte de vitesse à 6 rapports bien étagés exige un peu plus d’effort du levier, assurant en contrepartie des changements précis, un avantage certain pour tous les rouleux et touristes parmi nous.
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| Les bracelets sous le T supérieur - bien relevé - assurent tout de même un confort surprenant tout en permettant au pilote de bien déhancher en virage appuyé sur piste. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com) |
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