Honda annonce cette année une nouvelle approche qui guidera le développement de ses deux-roues pour les années qui viennent : produire la meilleure machine, la plus performante, la plus frappante, dans tous les segments visés. La maison abandonne donc son approche qui prônait les petits compromis et délayait un peu trop la sauce en adoucissant divers modèles pour les rendre plus polyvalents et moins pointus - ce qui lui coûtait trop cher lors des comparaisons avec la concurrence.
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| La toute nouvelle Fury, conçue aux États-Unis, suit les lignes de pensée avec un design du plus pur style « chopper ». |
L'exemple des sportives extrêmes démontre bien la nouvelle approche, avec les
CBR1000RR et 600RR 2008 et 2009 maintenant axées nettement vers la piste et les performances pures, au prix d'un comportement moins sympa sur la route. Car les nouvelles RR de série peuvent maintenant « varloper » la concurrence en piste et ainsi gagner des essais comparatifs importants pour les ventes.
La toute nouvelle Fury, conçue aux États-Unis, suit cette ligne de pensée avec un design du plus pur style «
chopper » : le nez relevé, un réservoir de carburant effilé et élégant, et une allure propre qui cache tous les éléments habituellement visibles (fils électriques et câbles, durites d'eau, d'huile et d'essence, radiateur caché entre les tubes avant du châssis, suspension arrière). Ajoutez des pédales en position moyenne avancée, un nez allongé, la roue avant de 21 pouces et son pneu étroit, une selle surbaissée, et vous obtenez une « chopper » à la fois simple, classique et élégante, qui se compare avantageusement à la concurrence américaine, même si son moteur refroidi par liquide représente un péché mortel pour les inconditionnels du style « chopper ».
Naturellement, la Fury possède également des qualités cachées, comme son bicylindre en V calé à 52 degrés, emprunté à la
VTX1300, auquel on a ajouté l'injection électronique, et dont on a augmenté le couple et travaillé la sonorité afin de plaire au pilote sans déranger pour autant la populace en général. La boîte de vitesses à 5 rapports bien espacés et l'entraînement final par arbre et cardan assurent une conduite sans à-coup ni besoin d'entretien. L'arbre se trouve lui aussi bien camouflé derrière une cache simulant le bras oscillant gauche et conférant une apparence beaucoup plus élégante que la courroie et la grosse poulie utilisées par la concurrence.
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| La Fury possède des qualités cachées, comme son bicylindre en V calé à 52 degrés emprunté à la VTX1300. |
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