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Harley-Davidson Sportster 883 Superlow et Forty-Eight 2011 : essai

16 novembre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Harley-Davidson produit la famille Sportster, dite XL et équipée de moteurs à soupapes en culasse, depuis 1957. Les racines de cette gamme datent des années 40 et des modèles K Sport et Sport Solo de 1952, alors qu’elles utilisaient un moteur à soupapes latérales. Heureusement, l’innovation a repris le dessus 50 ans plus tard, alors que les Sportster d’aujourd’hui font appel à certaines avancées techniques – mais pas toutes - afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle et satisfaire aux normes environnementales. Et comme pour toute la gamme Harley, le style prime sur la fonctionnalité, le confort, les performances et l’efficacité mécanique, une stratégie qui a porté ses fruits toutes ces 50 années.

Les 883 Superlow et Forty-Eight ne dérogent pas à cette règle, préservant soigneusement toute l’âme de la Sportster originale, un style minimaliste et surbaissé toujours prisé des amateurs du genre.

Sportster Forty-Eight
Le style exclusif de la Forty Eight provient de sa selle solo, la plus basse et plus petite de la gamme Sportster. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

La Forty-Eight (48) tire son nom d’un ancêtre lancé en 1948, la WR 1000 Flathead. On la reconnaît à son réservoir super mince, une selle solo, un garde-boue tronqué et sans feu arrière (des clignotants de couleur rouge font le travail), ses gros pneus à l’avant comme à l’arrière et son bicylindre de 1200 cc.

Envoûtant et gorgé de couple à bas régime, le bicylindre en V à poussoir et refroidi par air sort ses grosses bottes en sortie de virage, grâce à un couple remarquable qui évoque les cylindrées de plus de 1500cc. Sur une route tortueuse, il suffit d’enclencher le troisième rapport pour s’amuser sans avoir à jouer du levier.

Le style exclusif de la Forty Eight provient de sa selle solo, la plus basse et plus petite de la gamme Sportster. Et qui dit selle ultra basse dit aussi suspension arrière bien écrasée et donc un débattement réduit à son minimum absolu. Lors de mon premier contact avec la machine sur les belles routes autour de Daytona (Floride) en mars dernier, tout allait pour le mieux alors que je roulais un rêve lors de cette première visite pour moi au légendaire Bike Week.

Revenu à la réalité la semaine passée sur notre bitume parsemé de cratères lunaires, la Forty Eight m’a fait vivre tout autre chose, talonnant puis rebondissant sèchement à la moindre bosse, et rendant trop de nos rues et routes inconfortables au possible, sinon presque impraticables.

Le gros pneu avant paie le prix de son poids et son inertie en rendant la direction un peu floue en entrée de virage, alors que l’adhérence ne pose pas de problème lorsque l’on s’en tient à une cadence touristique plutôt que sportive.

Le gros pneu avant paie le prix de son poids et son inertie en rendant la direction un peu floue en entrée de virage. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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