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Harley-Davidson Forty-Eight 2010 : premières impressions

12 mars 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Daytona, FL. Avec sa ligne qui rappelle l’image de la marque de l’après-guerre et celle de la famille Sportster née durant les années 50, force est d’admettre que la 48 a une belle gueule, et se démarquait des autres machines lorsque je suis passé la prendre pour cet essai à Daytona. Basée sur la Sporster 1200, la 48 se distingue de ses frères avec son (petit) réservoir orangé, appelé « Peanut » en langage Harley et lancé en 1948, d’où son nom. Ajoutez une selle solo rétro, un garde-boue arrière tronqué et sans feu, et ses gros pneus à l’avant comme à l’arrière, et vous avez le look qui vous ramène aux années 50. Selon mes goûts, tous ces éléments font de la belle un des modèles Harley-Davidson les plus réussis.

De beaux gros pneus, le réservoir "peanut", la selle solo et les montants des miroirs inversés - tout pour rappeler les années 50. Avec en bonus l'injection, le gros disque et des pneus modernes et performants. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Un moteur efficace avec son petit caractère

Animée par la dernière évolution du twin Sporster, la 48 montre les dents. Le twin à culbuteur dans la plus pure tradition Harley, fixé au châssis à l’aide de manchons isolants (Silencebloc), nous laisse savoir qu’il en veut, avec des vibrations nettement présentes mais non encombrantes sous les 2000 tr/min - du bonbon pour les amants de la marque.

Une fois lancé, on profite du meilleur offert par les Harley, avec une poussée franche à bas régime, donnant l’impression d’une plus grosse cylindrée. Le couple arrive dès les 1500 tr/min, avec une belle courbe généreuse et constante de 2000 jusqu'au couple maximum de 79 lb-pi, qui arrive à 4000 tr/min. Notre machine d’essai souffrait d’un levier d’embrayage trop lourd par rapport à l’effort réduit des plus grosses Harley récentes. La boîte offre des changements de rapport secs et précis, typiques de la marque américaine - du solide - en plus de disposer de rapports bien étagés afin de prendre plein avantage du couple constant et généreux du moteur. Les cinq rapports bien espacés permettent de garder le moteur dans son couple, réduisant le besoin de constamment passer d’un rapport à l’autre pour le garder dans sa zone de couple. En passant, Comme la majorité des manufacturiers, Harley n'annonce pas de chiffre de puissance, que l'on estime serait de l'ordre des 66ch au vilebrequin, vers les 6000 tr/m.

Le style avant le confort
La belle vous installe – en solo seulement, merci – en position étirée vers l’avant au niveau du tronc, des bras et des jambes, un peu trop peut-être pour mes 1,75m. La selle, dure mais bien moulée, se prête bien aux randonnées plus brèves, victime d’un manque de confort selon mes préférences douillettes, mais aussi du réservoir d’essence de seulement 8L.

Baladez-vous avec style
La prise en main facile – presque instinctive - doublée d’une selle hyper basse et d’un guidon plutôt étroit, facilitent les premiers tours de roues, tout comme l’amabilité du moteur. Même si elle provient d’une lignée de customs au nom « sportif », la 48 ne se veut pas une sportive, ou même vraiment rapide.

(Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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