Nouveauté pour 2010, la Fat Boy LO se veut la moto la plus basse jamais produite par Harley-Davidson avec sa selle à peine 616 millimètres au-dessus du sol. Le look passe bien !
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| Un look simple, épuré et super abaissé - La marque de commerce traditionnelle de la Fat Boy. |
Il s’agit d’une moto dénudée, sans lourd carénage ou valises encombrantes qui affectent l’agilité et la performance. Avec 90 kg de moins à entraîner que sur les modèles Touring, son moteur Twin Cam 96 (la version B avec balancier) paraît un tantinet plus nerveux et assure un rendement satisfaisant pour les pilotes habitués aux vitesses et aux accélérations typiques de Harley. Avec un couple de 94 lb-pi à 3000 tr/min (et traditionnellement constant entre 2000 et 4000 tr/min), cette mécanique jumelée à une boîte à six rapports facilite l’accès à la plage de couple la plus étoffée, permettant ainsi au pilote de s’échapper de la plupart des situations en jouissant d’une belle montée en vitesse comme en adrénaline.
Les ingénieurs de Milwaukee ont fait de l’excellent boulot en vue d’éliminer les vibrations au-delà de la marche au ralenti, et ce, grâce à des supports caoutchoutés et à un arbre d’équilibrage. Il ne reste qu’un très léger bourdonnement dans le guidon, ce qui en fait la Harley la plus douce à rouler, selon moi.
On retrouve naturellement sur la LO, l’ergonomie typique d’un cruiser trapu signé Harley. En plus de la selle extrêmement basse, soulignons la position raisonnablement avancée des repose-pieds (autant pour le look qu’un certain degré de confort); on n’a pas les jambes en hyper extension vers l’avant et le corps replié en forme de « C » serré, ce qui favorise un pilotage plus décontracté. La position du guidon demande toutefois un compromis. En effet, les pilotes de plus petite taille se sentiront à l’aise sur la selle et les repose-pieds, mais ils trouveront les poignées un peu trop éloignées. En contrepartie, les pilotes plus grands devront plier les genoux davantage bien que le guidon leur paraîtra à la position idéale. Moi qui mesure 1,80 mètre, mes jambes étaient correctes, mais les poignées se trouvaient 2 ou 3 centimètres trop avancées, une peccadille facile à rectifier à l’aide du catalogue d’accessoires.
L’instrumentation se résume à un indicateur de vitesse et à quelques témoins -- le minimum approprié pour cette moto minimaliste.
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| J'aurais bien aimé un compe-tours! Par contre, ce cadran me rappelle les instruments Veglia des belles Italiennes d'antant, Lancia comme Ferrari. Et peut-être aussi les Lucas que l'on retrouvaient sur les Jaguar. De toute facon, Willie G. sait reconnanaitre les belles choses et s'en servir. |
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