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Harley-Davidson Dyna Switchback 2012 : essai

25 octobre 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Le couple sa force
Plusieurs éléments ont subi des améliorations entre le TC96 et le TC103 : l’alésage plus important, le taux de compression passant de 9,2:1 à 9,6:1 ainsi qu’une révision de la cartographie d’injection et des arbres à cames sont revues. La puissance passe à 75 chevaux, soit 3 de plus que le TC96, et le couple augmente de 95 à 101 lb-pi à 3 500 tr/min. Ce dernier se fait sentir dès les 2 000 tr/min, assez pour se sortir de n’importe quelle situation en solo comme en duo avec bagages.

Le seul bémol : une consommation qui devient vite importante quand on le sollicite à haut régime, un rythme au-delà de son cahier de charge. La mission du TC103 consiste plutôt de vous faire vivre les sensations de la mécanique à poussoir en roulant calmement, profitant de la belle sonorité de l’échappement deux dans un. Voilà tout le plaisir de cette machine.

Harley-Davidson Dyna Switchback 2012 vue 3/4 avant
Le seul bémol : une consommation qui devient vite importante quand on le sollicite à haut régime. (Photo: Sébastien D'Amour/Moto123.com)

La boîte de vitesses à six rapports bien étagés pour le TC103 permet de profiter pleinement du gros couple, en plus de réduire le nombre de changements de rapports. Les améliorations de la dernière évolution ont permis d’obtenir une boîte plus conviviale au chapitre des changements de rapport et de l’embrayage, un parfait mélange d’onctuosité et de solidité.

Simple polyvalence
Côté équipement, la nouvelle Dyna comporte un pare-brise et des sacoches verrouillables qui se retirent et s’installent sans outils, en un temps trois mouvements. Harley-Davidson a conçu un simple mais ingénieux système de supports sur caoutchouc, solide et facile à utiliser, permettant de transformer la Dyna Switchback de monture de tourisme léger le jour à cruiser stylisé le soir venu.

Des heures de plaisir en tout confort
Sur la route, de la ville aux grands espaces, la Switchback entend savoir tout faire et avec panache. Malgré son style surbaissé, les suspensions à faible débattement de la Dyna offrent une détente progressive et une calibration qui avale de manière surprenante les irrégularités de nos routes. Sans être un canapé roulant, la Dyna Switchback se débrouille assez bien pour ne pas vous faire trop pester à propos de la dégradation du réseau.

Passer plusieurs heures en selle est envisageable grâce à une position bien droite, un guidon et des repose-pieds pas trop avancés ainsi qu’à une selle bien rembourrée et moulée. Un vrai régal sur l’autoroute qui vous permet d’espacer les arrêts par rapport à l’autonomie modeste de la machine.

Rouler sur une petite route de campagne contemplant le paysage qui défile n’est pas mal non plus. Une fourgonnette se traîne à l’horizon? Pas de souci : le couple du TC103 s’en occupe et fait disparaître ce pollueur de visibilité. Le moteur pousse de manière convaincante à chaque relance, mais sans brutalité, une force douce qui entraîne le poids de la bête et des occupants sans broncher.

Harley-Davidson Dyna Switchback 2012 vue côté droit
Passer plusieurs heures en selle est envisageable grâce à une position bien droite. (Photo: Sébastien D'Amour/Moto123.com)
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