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Harley-Davidson Cross Bones 2010 : essai

2 juillet 2010

par Dustin A. Woods , moto123.com

Depuis que les motos existent, leurs propriétaires cherchent à les adapter à leurs besoins et goûts personnels. Que ce soit pour le confort ou le style (mais rarement les deux), des mordus joue avec l’échappement, appliquent une nouvelle peinture, remplacent la selle ou le guidon et travaillent les suspensions afin de créer leur propre machine, unique et taillée à leur mesure.

Dustin a aimé la position de pilotage - pour de petites doses à la fois bien sûr, tout comme le look qui a fait l'unanimité lors des virées en ville. (Photo: Dustin A. Woods/Moto123.com)

Les grands fabricants de motos y ont vite vu une occasion de générer des profits. Aujourd’hui, la division CVO (Custom Vehicle Operations) de Harley-Davidson n’a jamais été aussi occupée, son usine à Milwaukee produisant en grand nombre des modèles haut de gamme CVO, toutes des «custom» tels que la Rocker C, la Nightster, la Forty-Eight et la Cross Bones.

Quand on lance une moto comme la Cross Bones, on risque toujours de s’apercevoir que son comportement routier n’arrive pas à la hauteur de son look, ce que je craignais avant d’en faire l’essai. Dieu merci, je m’en suis fait pour rien, car la Cross Bones offre un comportement prévisible et une position de conduite étonnamment confortable. Ceci dit, comme vous l’aurez facilement deviné, elle se prête davantage aux balades décontractées qu’aux manœuvres sportives et agressives. Bien sûr, il n’y a rien de mal là-dedans et les acheteurs potentiels le savent très bien.

La seule occasion où le fait d’avoir tous mes membres en extension s’est avéré un inconvénient est en roulant à plus de 100 km/h sur l’autoroute, où je me sentais aussi aérodynamique qu’une brique! Soyons sérieux : on trouve la raison d’être de la Cross Bones ailleurs que dans le roulage sportif. Avec une tonne de couple à notre disposition, sa force se retrouve plutôt à sillonner la contrée sur les belles routes sinueuses… et d’écouter le fabuleux échappement résonner profondément en accélération.

Au lieu d’acheter une moto de série et d’investir des milliers de dollars (sans parler des dizaines d’heures) à la modifier, vous pouvez tout simplement passer chez un détaillant Harley-Davidson pour mettre la main sur ce singulier « bobber » qu’est la Cross Bones 2010. En passant, le terme « bobber » s’applique à des motos dont l’aile arrière est écourtée, comme la queue du Bobcat, un félin d’Amérique. Alors que les guidons « ape hanger » qui vous relèvent les mains vers le ciel, les peintures noir mat et les rayures n’ont pas l’habitude de figurer parmi les pratiques des manufacturiers les plus populaires, du moins jusqu’à très récemment, les gens de Milwaukee tentent activement de séduire de nouveaux adeptes en créant des machines de type « custom » qui sont tout sauf conservatrices.

L'avant bien rehaussé, avec les ressorts de fourche bien en vue, et le guidon relevé afin de bien vous étirer les bras, épaules et dos. Pour amateur de torture médiévale... (Photo: Dustin A. Woods/Moto123.com)
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