Harley-Davidson 883 L 2008 : premières impressions

La Sportster 883 L 2008 vient habilement compléter la gamme des petites montures du fabricant américain. Elle a été conçue spécialement pour les pilotes qui désirent une machine dotée d'une selle plus basse. Les ingénieurs de la firme de Milwaukee ont concocté une Sportster munie d'une selle et d'une suspension qui procurent un ensemble plus bas de 46 millimètres. La 883 L procure une conduite plus conviviale et une maniabilité accrue grâce à une hauteur de selle de seulement 698 millimètres.

La Sporster accomode de belle façon les personnes à la recherche d'une monture à selle basse.

Cette monture ne s'adresse pas qu'aux femmes; c'est également une excellente solution pour ceux qui veulent effectuer en douceur leur retour à la moto ou qui en sont à leurs premiers tours de roues. Il ne faut pas la confondre avec la version Custom qui comporte une selle un peu plus haute et des repose-pieds plus avancés. La 883 Low est très basse, elle figure parmi les montures les plus basses de l'industrie. Selon Bill Davidson, directeur du Développement de Harley-Davidson, la Sportster 883 L est le fruit des demandes des fervents de la gamme.

Position de conduite peu ordinaire
La position de conduite un peu spéciale se caractérise par des repose-pieds centralisés. Cette position légèrement plus sportive invite le pilote à pousser un peu plus la machine en courbe. Il est plus facile de la mettre en angle, et la vitesse de passage est plus constante. Cette position offre également au pilote la possibilité de lever l'arrière-train quand la chaussée se dégrade. Heureusement, car la suspension à court débattement, également très sèche, n'a pas vraiment été calibrée pour les routes du Québec. Les débattements réduits, associés à un amortissement très mou, ne font pas bon ménage. Cette monture roule sans aucun doute très bien chez nos voisins du Sud et sur certaines belles routes de l'Ontario, mais chez nous, ça ne va pas du tout. La fourche avant fait bien le travail, c'est plutôt à l'arrière que ça se gâte. Les trous, les crevasses et les joints de dilatation rendent parfois l'expérience très pénible.

La suspension arrière rend les balades sur chaussées abîmées désagréables.