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Arlen Ness Victory Vision 2010 : essai

4 mai 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

La Arlen Ness Victory Vision que nous avons roulée en Floride en mars dernier porte bien son nom, avec son style «flyé» vraiment à part des autres, tout de courbes et de couleurs qui attirent les regards partout où elle passe. À l’instar de sa forme futuriste et de ses couleurs presque étourdissantes, l’impact visuel de la machine affiche elle aussi une démesure typiquement américaine. Conçue pour le tourisme confortable et élégant, elle vise à séduire l’amateur qui cherche à se démarquer nettement au guidon d’une monture hors norme, loin du style des grosses cruisers des autres manufacturiers.

Commencez avec une Vision, déjà bien à part du look habituel, et ajoutez des motifs stylisés typiques de la maison Arlen Ness. Et presto, vous obtenez quelque chose d'absolument unique, surtout en noir, qui camoufle un peu sa taille imposante. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Arlen Ness, le légendaire styliste et partenaire stratégique de Victory, a assaisonné une Vision selon son style habituel, au plus grand plaisir des inconditionnels de la boîte. La transformation inclut une selle en cuir confectionnée à la main, des poignées chromées, une peinture métallique avec graphiques exclusifs, des roues en aluminium à 10 branches, des repose-pieds en aluminium poli et, bien sûr, un macaron en alu exclusif, numéroté et paraphé par le concepteur.

Le meilleur des gros V-2 refroidis par air
Meilleur dans son sens le plus large - apparence, qualité des matériaux et de l’assemblage, efficacité, couple et puissance, et convivialité. Je parle ici du moteur Victory 106/6 (106 po3 / boîte à 6 rapports) refroidi par air et huile (et donc sans le radiateur si mal vu des amateurs), un bicylindre moderne, nourri à l’aide de quatre soupapes par cylindre actionnées par un arbre à cames par culasse, et un excellent système d’allumage et injection électronique. Ses 97 ch à un petit 4 950 tr/min et un maximum de 113 lb-pi de couple à 3 100 tr/min assurent au monstre des performances plus qu’adéquates, frôlant même l’excitant en solo. Les arbres-balancier et une cartographie adaptée délivrent le couple dès les 2 000 tr/min, tout en douceur, assurant des randonnées toujours agréables, même à très bas régime.

La boîte à 6 rapports tient bien son bout en apportant des passages de rapport francs et précis, alors que l’embrayage à commande hydraulique nécessite peu d’effort et offre la progressivité recherchée sur une si lourde machine. Le premier rapport très court facilite le pilotage à basse vitesse, surtout en côte ou à pleine charge, alors que le sixième rapport maintient le régime sous les 2 500 tr/min à des vitesses raisonnables sur les autoroutes.

Depuis ses débuts, Victory porte une attention toute spéciale à l'apparence simplifiée du moteur - avec succès et maintenant imités par les autres manufacturiers. Notez aussi l'échappement du cylindre arrière, tourné vers le bas et loin de la cuisse du pilote, afin d'en éviter la friture. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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