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Arctic Cat Prowler XTX 700 H1 EFI 2009 : essai

25 août 2009

par Pascal Bastien , moto123.com

L’amateur pourra personnaliser son Prowler à l’aide d’une foule d’accessoires disponibles chez le concessionnaire : toit souple ou rigide, pare-brise, essuie-glaces, outils pour la ferme ou équipement pour la chasse et la pêche. Avec un attelage de remorquage avant et arrière, vous pourrez également le transformer en un véritable porte-outils.

Il offre tout ce que ce genre d’engin impose : polyvalence, robustesse, puissance, confort et un style costaud.

Prêt pour la grosse besogne

La robustesse du châssis, de la boîte CVT et le couple abondant du monocylindre nous a permis de transporter près de 250 kg et remorquer 650 kg dans des conditions difficiles de sable, boue et obstacles naturels avec brio, une tâche qui nous semblait à priori impossible pour un véhicule de cette taille.

Grâce à sa suspension indépendante à double bras en « A », à grand débattement (254 millimètres), et à ses pneus de 26 pouces de diamètre, le Prowler peut se vanter d’offrir la plus généreuse garde au sol de la catégorie. Il franchit les obstacles avec une telle aisance qu’il nous met au défi de trouver des obstacles de plus en plus difficiles - Un plaisir sans fin pour le mordu.

La suspension plutôt ferme du Prowler XTX 700 offre une bonne capacité de chargement et un bon contrôle du roulis malgré la hauteur de l’engin. Par contre sur une surface bosselée, il faut déduire au minimum la précharge des ressorts afin de ne pas trop se faire brasser, surtout en solo et à vide. Plus large que ses concurrents à vocation sportive, la stabilité dans les virages serrés et sur une surface inclinée impressionne pour une machine non sportive et donc pas montée pour le roulage agressif.

L’efficacité des trois disques de freins (deux à l’avant et un sur l’arbre de transmission du différentiel arrière) impressionne, stoppant la grosse machine de 552 kg aussi facilement qu’un VTT utilitaire de moyenne cylindrée, et ce, presque sans effort de la part du conducteur. En parlant d’effort, la direction manuelle en demande beaucoup à basse vitesse, surtout lorsqu’il vous vient l’envie de rebrousser chemin dans un sentier serré. Gageons qu’Arctic Cat a bien vu ce qui se passe chez ses concurrents, et qu’une direction assistée arrivera bientôt chez eux – disons 2010!

La suspension offre une bonne capacité de chargement et un bon contrôle du roulis.
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