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Aprilia Shiver 2010 : essai

20 octobre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

À la fois accessible et moderne, la Shiver semble posséder tous les arguments nécessaires pour gagner le cœur des fervents de moto sportive dénudée dite « street fighter », à commencer par son apparence réussie : design frappant, lignes élégantes et finition honnête. Le résultat ne manque pas d’éclat, ni de personnalité. De plus, son air de guerrière prête à l’attaque et ses 95 chevaux nous indiquent clairement qu’il s’agit d’un instrument à la fois performant et exigeant au niveau du pilotage pour en tirer le maximum.

Une standard dénudée avec son style unique, et performante sur piste comme sur la route. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Mais attention, car derrière cette image un peu agressive, on retrouve une belle Italienne docile, confortable et facile à piloter - l’outil parfait pour l’apprentissage postinitiation, ou pour avaler des kilomètres sur une belle route de campagne – toujours avec le sourire aux lèvres.

Moteur bien tourné
Le bicylindre en V calé à 90 degrés déplace 749cc, utilise 4 soupapes par cylindre et délivre ses 95 chevaux sans s’exciter, selon trois niveaux de programmation de l’ordinateur de bord. Le mode R (Rain) ampute la puissance de 35%, le T (Touring) libère toute la puissance du moteur tout en amenuisant la réactivité lors des accélérations, alors que le mode S (Sport) laisse sortir tout le potentiel de couple, puissance et réactivité de l’engin.

La plus récente version du logiciel de bord a éliminé les à-coups en reprise à bas régime, la commande électronique des gaz (« throttle-by-wire ») améliorée offrant la précision souhaitée pour simplifier les manœuvres sur l’angle et dans la circulation.

La boîte de vitesse à 6 rapports assure des changements de rapport précis et sans effort, en plus d’un étagement des rapports adapté à la route et les visites sur piste. Sa solidité inspire confiance, comme si on l’avait empruntée d’une moto plus puissante, comme l’excellente boîte de la bonne vieille RSV bicylindre peut-être.

Partie cycle à la hauteur de ses performances
La Shiver 2010 conserve son cadre mixte aluminium moulé et treillis tubulaire en acier, rigide et super efficace, et équipé d’une fourche recalibrée pour en augmenter la progressivité et d’un amortisseur réglable en précharge et détente. Des disques avant de 320 millimètres plus épais et une jante arrière plus large d’un demi-pouce soit 5,5 pouces complètent les nouveautés 2010 au chapitre de la partie cycle.

On note toujours un manque d’espace de rangement sous la selle, l’imposant échappement double relevé occupant tout cet espace, tout en contribuant à la fière allure de la Shiver.

Un guidon plat qui rappelle les Superbike des années 80, vous savez, celles qui étaient confortables. Et un tableau de bord comme on les aime - discret, complet et facile à consulter. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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