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Aprilia RSV4 Factory 2010 : essai en piste (vidéo)

21 septembre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Confort pour la route comme pour la piste
Même si elle demande toute notre attention en piste pour en tirer le maximum de performance et de plaisir, son ergonomie vient mettre un peu de baume en offrant une position presque confortable pour une sportive de cette trempe. Les demi-guidons pas trop pointés vers le bas, la selle large bien rembourrée et moulée, ainsi que la suspension haut de gamme, apportent un niveau de confort acceptable pour la route et insoupçonné pour la piste, aidant le pilote à conserver ses forces pour l’attaque. Les repose-pieds relevés et reculés viennent un peu gâter cette ergonomie presque confortable, le prix à payer pour ne pas avoir les orteils qui sortent des bottes après seulement une session en piste.

Éric Moffette, moniteur à Turn2, démontre le style enseigné par Freddie Spencer à plusieurs pilotes GP : tête avancée et rabaissée au maximum - comme Nicki Hayden par exemple. (Photo: Filip Bertrand)

L’instrumentation moderne et bien conçue comprend un compte-tours analogique, un témoin de changement de rapport (shift light), un indicateur de température, deux compteurs journaliers, une horloge, un chronomètre et les multiples lampes témoins d’usage. Le seul bémol, un indicateur de rapport engagé légèrement trop petit et un peu difficile à consulter.

Née en piste pour la piste
Légère, stable et précise, elle semble aussi agile qu’une 600cc. Par contre, il suffit d’ouvrir les gaz à la première ligne droite pour se rendre compte que la RSV4 ne vise pas les pilotes débutants, avec son V4 à la puissance grand «P» et des accélérations fulgurantes qui demandent des mains expertes au guidon.

Après un creux dans le premier tiers du compte-tours, le V4 passe à mi-régime au punch d’un bicylindre, puis vers la puissance d’un 4 cylindres à haut régime. Une sonorité jouissive s’échappe lors de longues montées en régime sur les lignes droites, en route vers les 230 km/h avant d’arriver au virage 1 à Calabogie. En accélération, le V4 tire (très) fort de 6500 tr/m à la zone rouge (13 500 tr/m) sans pour autant exploser dans le dernier tiers du compte-tours comme le fait un 4 cylindres, une livrée à la fois civilisée et très persuasive.

Au freinage comme en attaque de virage, la RSV4 demeure toujours stable, de quoi économiser les nerfs du pilote. Attention tout de même au train avant qui a tendance à délester facilement en sortie de virage et en ligne droite, surtout lorsque la foudre s’abat de 7500 à 13 500 tr/m. Heureusement, l’amortisseur de direction Öhlins haut de gamme vient limiter les louvoiements de direction occasionnels et un peu inquiétants pour les mortels parmi nous.

Mad Max Biaggi, quadruple Champion du monde, joue avec la version de série de la RSV4 Factory. Lui et Aprilia, le plus petit manufacturier en lice, sont bien placés pour remporter les deux titres 2010 : pilote et constructeur. (Photo: Aprilia)
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