Bruno St-Jacques, c'était mon pilote. Après avoir laissé au moteur, qui n'avait qu'un peu plus de 400 km d'expérience, quelques instants pour atteindre sa température de fonctionnement, nous nous sommes élancés
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| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
sur la piste. Ce n'était que la deuxième fois que Bruno se retrouvait derrière le volant d'un T-Rex. Quelque peu inquiétant me direz-vous, mais dès le premier tour, la confiance s'était installée.
Bien en place et la ceinture de sécurité bouclée, aucun besoin de s'agripper à la cage de protection. Les sièges sont très rapprochés et les épaules se frottent à l'occasion. Rien de trop grave, en autant qu'on ne gêne pas les mouvements du pilote. C'est d'ailleurs la seule chose à laquelle on doit penser. Ça et bien sûr, regarder vers l'avant pour ne rien manquer de l'action...
Les accélérations sont de haut niveau comme en témoignent les 4,1 secondes nécessaires pour atteindre 60 miles à l'heure. Évidemment, il
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| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
faut être quelque peu expérimenté afin d'atteindre de telles performances. Au bout de la ligne droite du court circuit, l'indicateur de vitesse affichait près de 190 km/h. À cette vitesse, le vent siffle fort et on sent son casque se soulever légèrement.
Le freinage est tout aussi spectaculaire. Il ne faut qu'une très courte distance pour passer de 190 km/h à une vitesse de beaucoup réduite nous permettant de plonger dans l'épingle. Par contre, mon pilote semblait perplexe quant à la capacité de refroidissement du système de freinage à la fin de nos tours de piste. Évidemment, les vitesses élevées et les freinages à répétitions tels ceux effectués au courant de cette journée, ne font pas partie de la conduite quotidienne de la très grande majorité des gens.
À cela s'ajoute une tenue de route hors du commun. L'accélération latérale annoncée dans la brochure du constructeur est de 1,9 g. Ce n'est
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| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
certainement pas moi qui irai contester cette donnée. Malgré une température extérieure sous la barre des dix degrés Celsius, les pneus semblaient offrir une adhérence surprenante.
La mi-journée arrivait et nous devons laisser notre place aux nombreux participants qui venaient de terminer leur formation théorique. Ils devaient effectuer quelques tours de piste derrière le "T-Rex de tête" avant de prendre une pose pour le dîner. L'après-midi s'annonçait prometteur malheureusement, nous devions partir.
Lorsqu'on regarde un T-Rex pour la première fois, on se demande d'où ça vient, combien ça coûte, si c'est dangereux,... Dans tous les cas, il est synonyme de convoitise. Plus on le regarde et plus on voudrait en posséder un soit pour pavoiser, soit pour combler un besoin de sensations fortes, soit par ce qu'on a eu un coup de foudre, ou bien pour toutes ces raisons.
Comme une image vos 1000 mots, je vous invite à consulter la
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